Eriksson atteint d'un cancer en phase terminale

Eriksson atteint d'un cancer en phase terminale ©Icon Sport, Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 11 janvier 2024 à 13h05

Le Suédois Sven-Goran Eriksson, ancien sélectionneur de l'Angleterre, a révélé être atteint d'un cancer, et qu'il lui restait "au mieux" un an à vivre.

Une bien triste nouvelle. Âgé de 75 ans, Sven-Goran Eriksson a révélé à la radio suédoise être atteint d'un cancer en phase terminale. "Mais je dois me battre aussi longtemps que je peux, a-t-il déclaré à l'antenne de Sveriges. Au mieux peut-être un an, au pire un peu moins ou au mieux peut-être un peu plus longtemps. On ne peut pas en être absolument certain. C'est mieux de ne pas y penser." L'ancien arrière droit avait commencé sa carrière d'entraîneur en 1979 à l'IFK Göteborg, avec qui il a notamment remporté la Coupe de l'UEFA en 1982. Un trophée qu'il a conservé l'année suivante avec le Benfica Lisbonne, s'adjugeant également trois titres de champion du Portugal et atteignant la finale de la C1. Il a aussi fait carrière en Serie A, gagnant une troisième Coupe UEFA avec la Lazio (1998), mais aussi la Coupe des Coupes (1998) avant d'offrir le titre de champion d'Italie au club romain en 2000. Il compte aussi quatre Coupes d'Italie, avec la Roma (1986), la Sampdoria (1994) et la Lazio (1998 et 2000).

Un malaise pendant un footing

Des états de service qui lui ont permis de prendre la tête de l'Angleterre, échouant, de justesse et à trois reprises, en quarts de finale d'une grande compétition, lors des Coupes du monde 2002 et 2006 ainsi qu'à l'Euro 2004. Après une courte expérience à Manchester City, il a ensuite beaucoup bourlingué, lui qui a été sélectionneur du Mexique, de la Côte d'Ivoire et des Philippines, sa dernière expérience sur un banc après des aventures en Thaïlande, aux Emirats arabes unis. Lors du dernier exercice, celui qui se serait bien vu à Liverpool était directeur sportif du club de Karlstad, avant de renoncer à son poste quand son cancer a été diagnostiqué suite à un malaise durant un footing. Et s'il reconnaît que c'est "la plus grande adversité" qu'il ait eu à affronter, Eriksson essaie de rester positif : "Il faut essayer d'en tirer quelque chose de bien."

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