Axel Allag, Media365, publié le jeudi 01 février 2024 à 15h11
Junya Ito ne sera pas du quart de finale de Coupe d'Asie entre l'Iran et le Japon, samedi (12h30). Et pour cause, suite aux accusations d'agression sexuelle venues du Japon, il va quitter la sélection et le Qatar pour rentrer à Reims.
L'affaire Junya Ito prend de l'ampleur. Accusé d'agression sexuelle dans son pays par deux jeunes femmes de 20 ans selon le Daily Shincho, l'ailier droit de la sélection du Japon et du Stade de Reims va quitter le groupe du Japon selon la Fédération japonaise de football (JFA). Une décision prise par le joueur en pleine Coupe d'Asie "après avoir examiné son état physique et mental", selon l'instance, dans des propos relatés par L'Equipe. La conséquence immédiate est que le joueur ne disputera pas le quart de finale de la compétition, prévue samedi au Qatar contre l'Iran (12h30, heure française). Le joueur va donc lui reprendre la direction de Reims et pourrait être à disposition de Will Still pour la réception de Toulouse, dimanche en Ligue 1 (14h05).
Une enquête ouverte par la police japonaise contre Ito
L'affaire de l'agression remonte au mois de juin 2023, après un match amical entre le Japon et le Pérou (4-1). Selon les deux jeunes femmes, le joueur de 30 ans les aurait poussées à boire avant d'avoir des relations sexuelles avec elles sans leur consentement dans sa chambre d'hôtel à Osaka après une première rencontre au restaurant. Le joueur aurait de son côté affirmé que la relation avec l'une d'elles était consentie. Tandis que la police japonaise a annoncé ce jeudi qu'elle avait ouvert une enquête contre Ito, le Stade de Reims a publié une réaction officielle dans un communiqué. "Les qualités humaines et le comportement de l'attaquant japonais n'ont jamais eus à être remis en question par le Club, dont Junya Ito reste un membre à part entière. Dans l'attente d'une instruction judiciaire permettant d'étayer les propos du média, le Stade de Reims ne dispose d'aucune information permettant d'appuyer, dans un sens ou dans l'autre, l'enquête menée par les autorités d'Osaka, les faits rapportés ayant eu lieu sur une période de trêve internationale. À ce stade et à date, le Club se montre solidaire de son joueur", peut-on notamment y lire.