Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 05 décembre 2023 à 17h31
Après Chelsea, ce sera le Bayern et Liverpool la semaine prochaine pour Manchester United. Erik Ten Hag affronte la tempête comme il peut.
Erik ten Hag vit des heures de plus en plus difficiles à Manchester United. Alors que le but sensationnel de Garnacho avait jeté un peu de poudre aux yeux il y a dix jours, pour le succès à Everton (0-3), les Mancuniens ont enchaîné deux nouvelles contre-performances dans la foulée, au Galatasaray en Ligue des Champions (3-3) puis à Newcastle en Premier League (1-0). Le coach néerlandais, qui s'entête visiblement dans ses idées sans trop écouter ses joueurs, aurait perdu la moitié de son vestiaire, selon les informations relayées par Sky Sports. Sa persistance à ne pas vouloir réintégrer Jadon Sancho n'aide pas non plus son cas.
"On est sur la bonne direction, on construit"
Sky Sports, mais aussi le Manchester Evening News, le Mirror et ESPN ont été interdits de conférence de presse mardi, à la veille de la réception de Chelsea, et ne savent pas encore si ce sera à nouveau le cas pour les suivantes. Sans qu'on sache si c'est directement à l'initiative de Ten Hag... "Ce n'est pas à cause de publications que nous n'aimons pas, mais parce que nous n'avons pas été contactés au préalable afin de commenter, contester ou contextualiser", se justifient simplement les Red Devils. Si tous les clubs se montraient aussi irritables, il n'y aurait plus beaucoup de conférences de presse... Du côté du Manchester Evening News, on reproche plutôt le fait d'avoir révélé que certains joueurs ne seraient pas non plus d'accord avec les choix de recrutement, un peu échaudés par les performances d'Antony, Mason Mount ou Rasmus Hojlund.
Ten Hag se dit "certain" que les joueurs sont derrière lui : "Il n'y a qu'à voir notre retour contre Brentford, les matchs de Burnley ou Fulham, à chaque fois on a montré un gros caractère et une grande détermination, de la résilience, donc on est ensemble. On ne peut pas jouer un grand football, comme on l'a fait récemment, sans être unis." Le technicien pratique assez clairement la politique de l'autruche et assure qu'il n'y a aucun problème : "On est sur un chemin de transition, mais on sait qu'on est sur la bonne direction, on construit et développe une équipe qui progresse, des jeunes arrivent et on voit leur potentiel."