Paris 2024 : La flamme olympique dans le Calvados

Paris 2024 : La flamme olympique dans le Calvados ©Icon Sport, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 30 mai 2024 à 12h36

La 20e étape du parcours de la flamme olympique est programmée jeudi dans le département du Calvados, un trajet démarré d'Omaha Beach et qui se conclura à Caen, en passant par Caboug, Honfleur ou Bayeux.

En attendant Le Mont-Saint-Michel vendredi, un moment très fort du Grand Relais, puis une nouvelle balade à travers l'ouest de la France avant d'échouer en Bretagne (pour le départ de Brest en bateau le 9 juin, vers la Guadeloupe, avec notamment Armel Le Cléac'h et Marie-José Pérec), c'est le début d'un premier duo normand pour la flamme olympique - le second aura lieu en juillet, plus près de Paris. Dès 7h55 du matin, un relais à cheval guidé par Pénélope Leprévost a porté le flambeau d'Omaha Beach vers le cimetière américain, à quelques jours du 80e anniversaire du débarquement sur les plages normandes lors de la Seconde Guerre mondiale.

SoLiCe : "Je suis né à Caen, mes enfants aussi"

Après Lisieux (de 8h35 à 9h25), Cabourg (11h), Dives-sur-Mer, Houlgate (12h20) ou Honfleur (de 12h30 à 12h55), la journée continue d'être riche en prestige et en histoire à Bayeux (15h25), Falaise avec une arrivée au château de la Fresnaye (de 16h40 à 17h) et enfin l'étape finale de Hérouville-Saint-Clair vers Caen (de 17h55 à 19h20) où le graffeur engagé SoLiCe a été choisi comme porteur final à la surprise générale, y compris pour lui-même.



"C'est peut-être le choix de l'humilité, imagine-t-il pour France 3. Le comité n'a pas choisi une célébrité, mais quelqu'un qui est vraiment de Caen. Je suis né à Caen, mes enfants aussi. Au départ, je devais être à la maison départementale des sports, et au dernier moment on m'a annoncé que je serai plutôt dans les derniers, voire le dernier. Et mardi matin, le comité de Paris 2024 m'a contacté pour me dire que je serai celui qui allumerai le chaudron. La ville de Caen représente beaucoup de choses pour moi. C'est là où j'ai grandi et appris à graffer. C'est mon terrain de jeu." Et Paris 2024, ça lui parle, il "aime les valeurs de l'olympisme comme l'ouverture d'esprit et la paix" : "Dans une même épreuve, il y aura des joueurs de pays en guerre qui vont se côtoyer."

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