Faraj Benlahoucine, Media365, publié le lundi 03 janvier 2022 à 19h38
Antonio Brown a littéralement pété les plombs en plein match la nuit dernière en NFL, ôtant son maillot et quittant le bord de terrain. Cet écart de conduite a mené sa franchise à le licencier sur le champ.
Antonio Brown est un joueur de football américain talentueux mais ô combien sulfureux. Le receveur des Bucaneers de Tampa Bay a une nouvelle fois fait parler de lui la nuit dernière en NFL. En plein match chez les Jets de New York, alors que les Floridiens étaient menés 10-24, l'ancien des Patriots de la New England s'est débarrassé de son maillot et de son épaulière en bord de terrain. Les appels au calme de ses coéquipiers n'y ont rien fait. Il s'est ensuite dirigé en petites foulées vers les vestiaires du MetLife Stadium, prenant soin de balancer au public ses gants et de saluer les fans.
Selon plusieurs sources nord-américaines, Antonio Brown aurait piqué sa colère suite à la demande de son entraîneur de le faire entrer en jeu alors qu'il estimait ne pas être en mesure de le faire en raison d'une blessure non guérie à la cheville. Cette sortie spectaculaire risque de porter un fort préjudice à la suite de la carrière du joueur de 33 ans. En conférence de presse d'après-match, son entraîneur Bruce Arians a prononcé des propos on ne peut plus clairs à son sujet: "Ce n'est plus un joueurs des Bucs."
Il se gâche une fin de saison prometteuse
Le receveur s'est tiré une balle dans le pied et manquera une fin de saison s'annonçant palpitante. Tampa Bay a fini par remporter cette rencontre pourtant mal engagée (24-28), grâce entre autres à son quater-back vedette, Tom Brady, capable de mener son attaque à deux touchdown, dans les deux derniers quarts temps. Les Buccaneers occupent une belle 2eme place dans leur conférence et figurent parmi les prétendants les plus sérieux au titre suprême, le Super Bowl 2022.
Il a probablement signé son clap de fin en NFL
Habitué à défrayer la chronique par ses écarts, Antonio Brown avait déjà bénéficié de la clémence de son coach principal le mois dernier. Il s'était fait prendre, présentant un faux certificat de vaccination. Il y a sept ans lorsqu'il évoluait sous les couleurs des Steelers de Pittsburgh, en plein match encore, il avait asséné en pleine course un coup de pied au casque de Spencer Lanning, le botteur des Browns de Cleveland. Son CV de "bad boy" risque par conséquent de lui coûter une fin de carrière prématurée.