Giro : Thomas prêt à relever le challenge Pogacar

Giro : Thomas prêt à relever le challenge Pogacar ©Icon Sport, Media365

Aurélie Sacchelli, Media365, publié le jeudi 02 mai 2024 à 15h59

Au départ du Giro samedi à Turin en tant que leader d'Ineos Grenadiers, Geraint Thomas ne s'avoue pas vaincu alors que Tadej Pogacar s'annonce comme le grand favori.

Samedi à Turin, Tadej Pogacar va prendre le départ de son tout premier Giro, à 25 ans, et il est déjà annoncé comme l'immense favori à la victoire finale. Il semble même en mesure de devenir le premier coureur depuis Marco Pantani en 1998 (dans les conditions que l'on sait...) à réussir le doublé Giro-Tour de France. Néanmoins, des coureurs comme Ben O'Connor, Michael Woods, Nairo Quintana, Romain Bardet ou Cian Uijtdebroeks espèrent donner un peu de fil à retordre au Slovène sur les routes italiennes. C'est aussi le cas, bien sûr, de Geraint Thomas. A bientôt 38 ans, le Gallois va disputer son sixième Giro, et compte bien faire mieux que l'an passé, où il avait terminé deuxième à 14 secondes de Primoz Roglic. Le leader d'Ineos Grenadiers estime que le maillot rose ne sera pas forcément sur les épaules de Tadej Pogacar le 26 mai à Rome. "Je ne pense pas que la première place soit inatteignable - au contraire, cela diminue la pression parce que tout le monde s'attend à ce qu'il gagne. Cela rend la course différente de celle de l'année dernière. Nous sommes confiants. L'essentiel était d'arriver ici en bonne forme (Thomas reste sur une 13eme place au Tour des Alpes, ndlr) et ensuite de faire ce que l'on peut. C'est évidemment une tâche énorme parce que c'est un coureur phénoménal - j'ai dit récemment qu'il était probablement l'un des plus grands de tous les temps - mais nous savourons le défi. Ils ont une équipe forte, mais nous aussi, et il y a beaucoup d'autres bons coureurs cyclistes ici aussi. C'est le Giro, je pense que beaucoup de choses peuvent aller bien ou mal, comme nous le savons tous" a confié le vainqueur du Tour de France 2018 en conférence de presse.

Thomas : "Nous pouvons essayer de tirer profit des deux longs contre-la-montre"

Le Gallois espère notamment que le parcours, avec un peu moins de haute montagne et deux contre-la-montre de 41 et 31 kilomètres, jouera en sa faveur : "Chaque Grand Tour est difficile - je pense que les montées ne sont pas aussi raides cette année qu'en général, ce qui devrait me convenir un peu mieux. Je pense que nous pouvons essayer de tirer profit des deux longs contre-la-montre, mais il est évident que Tadej est également très bon dans ce domaine." Un immense défi se présente à Geraint Thomas, le relever lui permettrait d'entrer dans l'histoire du cyclisme.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.