Giro/Martin : " C'est encourageant pour la suite "

Giro/Martin : " C'est encourageant pour la suite "©panoramic, Media365

Aurélie SACCHELLI, Media365, publié le dimanche 15 mai 2022 à 10h16

Neuvième de l'étape samedi sur le Giro, Guillaume Martin s'est fait plaisir en passant la journée devant, et a joint l'utile à l'agréable en remontant à la quatrième place du général. Le coureur de Cofidis a retrouvé le moral !

Vingt-quatre places gagnées ! C'est peu de dire que Guillaume Martin a vécu une belle journée samedi sur le Giro autour de Naples, au pied du Vésuve. Le grimpeur de l'équipe Cofidis est parti dans l'échappée du jour, ce qui n'était pas prévu à la base, et grâce à sa neuvième place finale, le Français remonte à la quatrième place du général, à 1'06 du leader Juan Pedro Lopez. Il s'est confié à l'arrivée auprès de Cycling News : « J'étais très déçu après l'étape de l'Etna. Je m'étais beaucoup préparé pour cette étape et j'y ai perdu du temps (30eme à 1'31 des cadors, ndlr). Et là, sous un autre volcan, ça s'est un peu mieux passé. (...) Ce n'était pas prévu du tout. J'étais à l'arrière du peloton au kilomètre zéro, puis je suis remonté quand la route a commencé à grimper. J'avais de bonnes jambes aujourd'hui et j'ai juste suivi un mouvement, mais ce n'était pas prévu. Une fois devant, je me suis dit qu'il fallait que je continue."

Martin a flirté avec le maillot rose virtuel

Aux côtés de grands rouleurs comme Mathieu van der Poel ou Thomas De Gendt, le coureur français a parfois souffert mais a pris confiance au fil des kilomètres, au point de flirter avec le maillot rose virtuel. "Sur un circuit dangereux comme celui-là, avec tous les virages, je ne pensais pas dépenser plus d'énergie devant que derrière, alors j'ai continué, poursuit le Normand de bientôt 29 ans. Cela dit, j'ai dû beaucoup rouler dans le vent lors du final, bien sûr, donc j'ai certainement utilisé pas mal d'énergie là-bas. Mais c'était plus agréable d'être devant comme ça que de se battre pour les roues dans le peloton. J'ai apprécié, même si c'était difficile avec des coureurs comme Van der Poel et Girmay. J'étais dans la roue de Van der Poel la première fois qu'il a attaqué et juste après il était 200m devant moi. C'était impressionnant à regarder. Mes qualités sont dans l'endurance et dans la répétition des efforts. Au fur et à mesure que nous grimpions de plus en plus de côtes, je me sentais de mieux en mieux dans le groupe et c'est encourageant pour la suite. (...) Dans le final, j'ai entendu dire que je n'étais pas loin du maillot rose mais ensuite ils ont accéléré dans le peloton. Je ne pensais pas vraiment que cela arriverait, car j'ai vu que Trek contrôlait les choses. J'ai repris un peu de temps que j'avais perdu plus tôt dans la course, mais j'espère ne pas perdre le double demain. Mais je suis un coureur offensif qui aime courir devant. Je préfère ne pas avoir de regrets. » Toujours à la recherche d'une première victoire en World Tour, Guillaume Martin espère avoir les mêmes jambes ce dimanche lors de la 9eme étape, qui verra le peloton gravir deux cols de 1ere catégorie, dont le Blockhaus pour finir. Si c'est le cas, le maillot rose virtuel pourrait devenir réalité...

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