Arkéa-Samsic : Bouhanni rêve toujours de Milan-San Remo

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Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le jeudi 18 mars 2021 à 14h11

Après un Paris-Nice frustrant, Nacer Bouhanni espère se refaire la cerise sur Milan-San Remo dont il rêve toujours.

Après Paris-Nice, la saison cycliste va se poursuivre avec Milan-San Remo le week-end prochain. Sur « la course au soleil », Nacer Bouhanni n'a pas brillé, terminant à la 90eme place à plus de 50 minutes du vainqueur, l'Allemand Maximilian Schachmann, sans parvenir à s'illustrer lors des huit étapes. « Ç'a été un Paris-Nice très exigeant : il y avait un très gros niveau, ça roulait vraiment vite tous les jours. Pour la préparation, ça va me faire du bien pour la suite », a concédé dans L'Est Républicain le Français qui a été très frustré par ses résultats. « Oui, je l'ai été les deux premiers jours. Il y a eu deux sprints et, malheureusement, à chaque fois, ça a chuté devant moi. Je n'ai pas pu m'exprimer totalement sur ce Paris-Nice. Je n'ai effectué qu'un sprint dans de bonnes conditions, où je termine deuxième (à Bollène lors de la 5eme étape). C'est dommage. »


Bouhanni : « Il faut que j'arrive à en claquer une prochainement »

Le sprinter lorrain collectionne les places d'honneur en ce début de saison où les épreuves réunissent du lourd. « Je tourne autour, confie Bouhanni. Sur tous les sprints auxquels j'ai participé, à chaque fois, j'ai terminé sur le podium. Maintenant, il me manque la victoire. Il faut dire aussi que, depuis le début de la saison, il y a un très gros niveau sur toutes les courses. C'est du niveau World Tour à chaque fois. Ç'a l'était déjà à l'Étoile de Bessèges et au Tour de La Provence. Mais c'est bien, je me confronte avec les meilleurs. Maintenant, il faut que j'arrive à en claquer une prochainement. »

Bouhanni rêve d'un sacre au sprint à Milan-San Remo

Et voilà qu'arrive Milan-San Remo... La course qui a toujours fait rêver le Français. « Ça reste une course d'une journée, il faut être prêt ce jour-là. Après, il y a tellement d'aléas sur cette course... On peut être dans la forme de sa vie et ne pas arriver pour la victoire. C'est une course qui se fait au feeling. Il y a plein de mouvements de course ou de scénarios qui peuvent être écrits. Il faut faire la meilleure course ce jour-là, sans se prendre la tête », explique Bouhanni qui peut espérer l'emporter avec un sprint final. « Mais je ne vais pas dire un sprint massif, plutôt en petit groupe avec trente coureurs en bas du Poggio, souhaite le sprinter. La dernière fois que ça s'est passé, je crois que c'était en 2016. Ce n'est donc pas tous les ans qu'il y a une arrivée en petit comité, surtout avec les puncheurs qu'il y a actuellement, c'est devenu plus compliqué. »

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