Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 12 avril 2024 à 19h39
Désormais appelée Décathlon-AG2R La Mondiale, l'équipe de Vincent Lavenu a déjà remporté neuf victoires cette saison et occupe le cinquième rang mondial. Avec Benoît Cosnefroy, notamment, et des jeunes qui poussent.
L'équipe Décathlon-AG2R La Mondiale a déjà changé de maillot et de blason, dans le cadre de la révolution entamée par la marque de sport, qui a succédé à l'intersaison à Citroën en tant que sponsor-titre. Un changement effectué le mois dernier, et qui n'a pas impacté l'équipe dirigée par Vincent Lavenu. Alors qu'elle comptait déjà quatre victoires depuis le début de saison grâce à Ben O'Connor, vainqueur sur le Tour de Murcie et d'une étape du Tour des Emirats, et Benoit Cosnefroy vainqueur d'étape et du classement général du Tour des Alpes-Maritimes, la formation tricolore en a depuis glané cinq autres avec son nouveau logo : trois pour le jeune Paul Lapeira (23 ans), à l'occasion de la Classic Loire Atlantique, du Cholet Agglo Tour et surtout sur le Tour du pays basque, pour son premier succès en World Tour, alors que Cosnefroy a lui triomphé sur Paris-Camembert et, enfin, sur la Flèche Brabançonne, après avoir trusté les places d'honneur.
"La mayonnaise a pris"
Un début de saison canon qui a fait fréquenter les sommets du classement mondial à la formation tricolore, aujourd'hui cinquième. "Une grande fierté, alors que la saison dernière on était plutôt sur la partie basse, reconnaissait Lavenu, interrogé par Eurosport. Il faut d'abord savoir apprécier ces moments-là. C'est tout simplement les conséquences d'une remise en cause tout au long de l'hiver, l'arrivée d'un nouveau partenaire aux côtés de notre partenaire historique, et une nouvelle dynamique qui s'est instaurée, qui s'est installée, avec un nouveau management, une recherche de performance supplémentaire, des stages, des discours différents... Et la mayonnaise a pris." Le patron de Décathlon-AG2R La Mondiale se réjouit aussi de l'éclosion des jeunes, comme Lapeira, mais aussi Pierre Gautherat, Valentin Paret-Peintre ou encore Bastien Tronchon. "Depuis un certain nombre d'années, nous avions engagé un certain nombre de jeunes coureurs, et il faut un certain temps pour que le coureur puisse arriver à maturité. Et c'est ce qui arrive aujourd'hui", souligne encore Lavenu.