NBA : Théo Maledon fait le point sur son adaptation

NBA : Théo Maledon fait le point sur son adaptation©Media365
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Nicolas Kohlhuber, Media365, publié le mardi 02 mars 2021 à 14h15

A quelques jours du All-Star Break, Théo Maledon s'est confié à la presse. Le jeune meneur français d'Oklahoma City a pris le temps de parler de son adaptation à la NBA.

Comment se passe votre adaptation à la NBA ?
L'adaptation s'est bien passée mais je pense que ce n'est pas terminé. Il y a encore une grosse deuxième partie de saison. Après la trêve, ça va se durcir pour les équipes qui cherchent à se classer en prévision des play-offs. Je m'attends à ce que ça devienne encore plus compliqué mais pour l'instant, l'adaptation se passe bien.

Est-ce qu'il y a quelque chose qui vous a surpris depuis votre arrivée en NBA ?
J'ai quand même été surpris par la physicalité du jeu. Il y a aussi la manière de jouer. On a l'impression que globalement, c'est plus soliste qu'en Europe alors qu'en fait il y a plein de situations qui sont vraiment travaillés dans le détail et ça m'a surpris. En terme de défense, malgré les règles qui favorisent l'attaque, il y a quand même une dimension athlétique qui permet de les cacher. Les aides sont vraiment très présentes et je ne m'y attendais pas forcément.

Quel joueur vous a le plus impressionné ?
Il y a pas mal de joueurs qui m'ont impressionné à cause de leur dimension physique. Quand tu les vois sur le terrain c'est encore plus impressionnant qu'à la TV. Par exemple, Giannis Antetokounmpo, lui c'est vraiment un monstre physique.

En tant que rookie, comment vous travaillez pour gagner en régularité ?
Mentalement et physiquement, l'enchaînement des matchs n'est pas facile. On essaye de faire le maximum pour être frais au moment de jouer. Les entraînements sont modérés pour ne pas se tuer avant le match. On travaille bien, on révise les systèmes, on fait du scouting, ... : ce qui demande juste à être concentré sans nécessiter trop d'efforts physiques, pour continuer de travailler sans perdre du jus physiquement. Avec le staff, on fait beaucoup de vidéo pour analyser nos performances et celles des adversaires pour être prêt. Il y a des hauts et des bas mais il faut chercher à être le plus constant possible vers le haut.

« C'est complètement un autre monde »

A quel point ce rythme est-il difficile ?
Même si j'essayais de me préparer pour, l'enchaînement des matchs demande vraiment beaucoup d'efforts physiques. Je m'y attendais mais quand tu es dedans, tu te rends compte que c'est encore pire que ce que tu imaginais. C'est la NBA, chaque jour, il y a les meilleurs joueurs du monde en face. Il n'y a pas un match plus facile que les autres, chaque soir il faut apporter le maximum. Physiquement, ça laisse des traces. On a un staff qui nous aide à récupérer le mieux possible, mais on en ressort quand même très fatigué. Après c'est le cas de tout le monde alors c'est quelque chose que tu mets de côté au moment du match.

En parlant de staff, est-ce que c'est vraiment un autre monde par rapport au basket européen ?
C'est complètement un autre monde. Il y a presque plus de coachs que de joueurs. A l'entraînement, quand on cherche à travailler l'attaque, au lieu de séparer l'effectif avec cinq joueurs en attaque et cinq en défense, il y a cinq coachs en défense et tous les joueurs peuvent travailler l'attaque ou inversement. Il y a trois ou quatre kinés et autant de préparateurs physiques. C'est vraiment plus étoffé qu'Europe, cela permet d'avoir un travail plus individualisé.

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