Monaco, pourquoi s'arrêter là ?

A lire aussi

Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 20 avril 2022 à 12h00

L'AS Monaco débute son quart de finale d'Euroligue sur le parquet du redoutable Olympiakos, mercredi soir, avant le match 2 dans deux jours. Face au deuxième de la saison régulière, l'ASM n'aura rien à perdre, plus que jamais.

Une seule fois, depuis la création de l'Euroligue en 1997 (Limoges, en 1993, avait remporté la Ligue des champions), un club français avait atteint les quarts de finale. Il s'agissait de l'ASVEL qui, en 2000, avait échoué en trois matchs face à l'Efes Pilsen Istanbul, ne perdant la belle que de deux points en Turquie (68-66). C'est bel et bien un exploit que réussit donc l'AS Monaco, en défiant l'Olympiakos à partir de mercredi, d'autant que le fossé s'est encore considérablement creusé entre les plus grandes écuries européennes et les équipes de l'Hexagone. Même le projet de l'ASVEL, mené par Tony Parker, n'y arrive pas encore pour le moment. Désormais, la série se dispute en trois matchs gagnants pour espérer un éventuel Final Four, dans la foulée de la victoire en Eurocoupe la saison dernière (qui avait justement qualifié l'ASM pour l'Euroligue).


"Pour beaucoup, c'était notre première saison en Euroligue, donc c'était difficile d'y croire, rappelle Yakuba Ouattara. Mais on savait qu'on avait du talent, il fallait juste trouver comment l'utiliser. On est de gros compétiteurs, donc on n'a même pas besoin de parler : on sait que personne ne veut s'arrêter là, il y a autre chose derrière ce quart de finale." Forts de douze victoires en quinze matchs pour conclure la saison, depuis le remplacement de Zvezdan Mitrovic sur le banc par Sasa Obradovic en décembre, les Monégasques sont la surprise du top 8. "Notre potentiel offensif était déjà très fort et faisait peur à beaucoup, mais on doit rester un peu dans cette peau de l'underdog, c'est ce qui nous a fait arriver jusque-là, espère Léo Westermann. Il y a trois mois, quand on était à six victoires et douze défaites, tout le monde aurait rigolé si on nous avait parlé des quarts."

Vos réactions doivent respecter nos CGU.