Mathieu Warnier, Media365, publié le vendredi 22 mars 2024 à 18h35
Dans un communiqué commun, l'ensemble des clubs de LFB et de LF2 demandent à la FFBB de modifier le format de l'élite du basketball féminin français en la passage à quatorze équipes dès 2025.
Il y a un vent de contestation dans le basketball féminin français. Depuis la saison 2017-2018, la Ligue Féminine de basketball (LFB) est disputée par douze équipes. Un format que les clubs souhaitent voir évoluer à l'horizon 2025 avec un passage à quatorze formations. En effet, c'est au travers d'un communiqué que les douze clubs de LFB ainsi que les douze clubs de la Ligue Féminine 2 (LF2), division qui passera à quatorze clubs en 2025, ont demandé à la Fédération Française de basketball (FFBB) de changer sa position concernant le format des championnats féminins. Parmi les arguments mis en avant, il y a l'idée de « redynamiser la formule du championnat et la rendre plus équitable ». Les clubs proposent ainsi un format avec plus de matchs en saison régulière, une phase finale à huit mis également une simplification du système de relégation. Alors que l'équipe reversée en LF2 est actuellement désignée au terme d'une phase de « play-downs », vus comme « injustes sportivement, illisibles pour le public, économiquement dangereux ».
Les clubs prêts à agir
Il est également question de « créer de l'emploi pour des sportives professionnelles de haut niveau » ou encore « rendre le championnat attractif et visible pour la communauté de fans, médias et partenaires ». Les clubs professionnels veulent aussi « défendre (leur) modèle face à la concurrence » que sont les championnats étrangers et la WNBA tout en donnant « une vision de moyen terme et une ambition ». L'ensemble du basketball féminin français assure vouloir « un arbitrage urgent et favorable pour que ce passage à quatorze clubs en LFB soit une réalité dès la saison 2025-2026 », ajoutant que cela est « indispensable pour l'avenir du basketball féminin de haut niveau ». Interrogé par le quotidien L'Equipe, un président de club confie vouloir que « cela débouche sur des négociations raisonnables » avec la FFBB mais se dit également prêt à « envisager des actions symboliques » pour se faire entendre. « Nous ne voulons pas d'un horizon flou tel que présenté avec la LF2 réformée et un 'on verra ensuite' », a-t-il ajouté.