Euroligue (J29) : L'ASVEL battue pour la 8eme fois de suite

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Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 16 mars 2023 à 23h24

Le chemin de croix continue pour l'ASVEL, battue jeudi soir pour la huitième fois de suite en Euroligue. Les Villeurbannais, désormais avant-derniers, se sont cette fois inclinés à domicile (86-82) contre les Grecs du Panathinaïkos, qui ont fait l'écart dans le deuxième quart-temps.

Il y a des grands huit qui rendent euphorique. Celui dans lequel s'est engagé l'ASVEL jeudi soir n'est pas de ceux-ci. Au contraire, il aurait plutôt tendance à donner la nausée, voire le vertige. A domicile face au Panathinaïkos, les Villeurbannais ont en effet enregistré leur huitième défaite (86-82) en Euroligue. Certes, les joueurs de TJ Parker savent depuis un moment qu'ils n'ont plus rien à attendre de la fin de saison sur le plan européen. Toutefois, l'ASVEL a entamé un chemin de croix qui ne donne pas l'impression de vouloir s'arrêter de sitôt. Et la dernière place se profile lentement pour notre représentant, qui pouvait pourtant rêver il n'y a encore pas si longtemps d'accrocher le Top 8. Aujourd'hui, si le huitième du classement compte sept victoires de plus que les triples champions de France, la lanterne rouge, toujours en possession de l'Alba Berlin, ne tient plus, elle, qu'à une défaite. Peut-être dès le prochain revers d'ailleurs de l'ASVEL, qui accueillera le Maccabi Tel Aviv le 23 mars prochain. Surtout si les protégés de Tony Parker continuent de faire preuve d'une pareille inconstance.

Un deuxième quart-temps fatal

Deux jours après avoir collé une fessée à Boulogne-Levallois et au phénomène Victor Wembanyama en championnat, les Rhodaniens, grâce comme très souvent cette saison à Youssoupha Fall (13 points-12 rebonds) et à l'inévitable Nando De Colo (12 points, 7 passes), sans qui le naufrage n'aurait pas été loin une fois de plus, ont effet tenu tête aux Grecs et à l'ancien Monégasque Dwayne Bacon (13 points, 6 rebonds, 3 passes), qui avait manifestement décuvé depuis sa sortie dominicale très arrosée aux côtés de son ancien partenaire en Principauté Mike James. Malheureusement, ils ne l'ont fait que pendant trois quart-temps, et le seul où les locaux ont lâché du lest, à savoir le deuxième (32-17 pour un Pana insolent d'efficacité dans cette période : 73,7% aux tirs) a suffi pour faire basculer cette rencontre. L'ASVEL est bien revenue sur les talons de son adversaire en fin de match, mais sans parvenir à inscrire ces quelques paniers dans le money time qui aurait permis de stopper cette hémorragie un peu plus prononcée à chaque match.

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