Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 12 septembre 2021 à 19h54
Comme un symbole du monde qui reprend peu à peu son cours, notamment pour les diverses activités sportives, la Parisienne a pu se tenir dimanche dans les rues de la capitale, dans des conditions modifiées par rapport à 2019.
Pas de festival ou d'autres animations au sein du village, mais qu'importe. Cette année, la course de la Parisienne a fait sa réapparition après l'annulation de l'édition 2020, et c'est bien là l'essentiel. Avec un passe sanitaire, le dossard pouvait être retiré vendredi ou samedi. La course s'est élancée à 8h50 en départs échelonnés pour éviter la formation de gros groupes, un peu à l'image de l'Ultra Trail du Mont-Blanc il y a deux semaines. Une unique boucle de sept kilomètres était proposée à toutes les participantes, du Trocadéro vers les Champs-Elysées, la Concorde, les Invalides et enfin un retour à la Tour Eiffel. Cette fois, pas de différence donc entre les coureuses et les marcheuses, qui parcouraient auparavant cinq kilomètres.
"Fières de courir pour encourager cette cause"
Pour rappel, il s'agit d'un événement 100% féminin et engagé dans la lutte contre le cancer du sain. Les meilleures ont fini en vingt minutes, comme toujours. "On a représenté notre entreprise et toutes les femmes de France, on connaît toutes quelqu'un qui a eu un cancer du sein, donc on est fières de courir pour encourager cette cause." Une autre concurrente (interrogée par BFM Paris) était présente "pour la troisième fois" : "On était un peu déçus l'an dernier, mais là on est très contentes de notre belle performance."
Plus technique, une coureuse juge le parcours "génial, comme d'habitude, ça fait cinq ans et c'est toujours un plaisir, c'est roulant et on s'amuse avec plein de troupes et des groupes de musique". Le plateau était réduit à 8 000 participantes, soit trois fois moins que les éditions précédentes qui s'organisaient sur trois jours. Mais la machine est bel et bien relancée.