Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 25 mars 2024 à 19h11
Dimanche, si vous avez croisé quelques serveurs très (trop ?) pressés dans les rues de la capitale, voici l'explication.
Les garçons de café parisiens n'avaient plus eu droit à leur course depuis 2011. Anne Hidalgo l'assurait dimanche sur la ligne de départ, devant l'Hôtel de ville, "ça nous avait manqué" (relayée par Le Parisien) : "A quelques mois de Paris 2024, elle revient dans un Paris qui va être en fête." André Duval, 75 ans, est un des vétérans et se souvient d'une boucle de 8,5 kilomètres à l'époque, en passant par les Grands boulevards ou l'Opéra. Désormais, la distance de cet événement centenaire - la première édition a eu lieu en 1914 - est réduite à deux kilomètres, dans le Marais, mais avec toujours le même impératif : un plateau à la main avec l'incontournable tasse de café (vide) - croissant - verre d'eau, interdiction de renverser la moindre goutte et de... courir. Yohann Diniz n'a qu'à bien se tenir, peut-être une idée de reconversion pour notre recordman du monde du 50 km marche...
Hidalgo : "Le bistrot à Paris, c'est un art de vivre"
Samy Lamrous et Pauline Van Wymeersch, les deux vainqueurs (masculin et féminin) parmi les 300 participants, ont chacun remporté des places pour la cérémonie d'ouverture de Paris 2024, le vendredi 26 juillet. Ce sera dans les environs directs de leur arrondissement de travail habituel, le cinquième, puisque monsieur sert à la Contrescarpe et madame au Petit Pont : "Pas besoin d'entraînement, on fait ça déjà ça dix à douze heures par jour", rappelle la serveuse.
"C'est une course de la fête, de l'histoire de Paris dans sa tradition et sa modernité, reprend la maire de la capitale (pour BFM TV). Le bistrot à Paris, c'est un art de vivre. C'est un endroit où on vit, on va travailler, faire ses études, rencontrer des gens, s'aimer, se disputer. Le bistrot fait vraiment partie de notre vie parisienne. Je suis heureuse que le monde entier puisse voir cette envie qu'on a de remettre le bistrot à l'honneur." Nul doute que ces cafés seront pris d'assaut tout au long des deux quinzaines olympique puis paralympique.