Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 20 juillet 2023 à 21h41
La marque américaine, très implantée dans le tennis depuis de nombreuses années, a encore su miser sur le bon cheval avec Carlos Alcaraz, même si c'est aussi plus facile pour elle que pour ses concurrentes au vu de son prestige.
"N'appartiens pas à une ère, démarre la tienne." On a bien travaillé du côté des grands pontes du marketing chez Nike. Difficile, en effet, de trouver meilleure formule pour résumer le sacre de Carlos Alcaraz à Wimbledon en fin de semaine dernière, en cinq sets contre Novak Djokovic (1-6, 7-6, 6-1, 3-6, 6-4). Et surtout tout ce que celui-ci apporte et confirme en tant que potentiel pour le jeune Espagnol de 20 ans, vainqueur de son deuxième titre du Grand Chelem sur une surface qu'on imaginait la moins taillée pour lui, face à l'immense favori qui avait fait en revanche de Wimbledon son nouveau jardin (surtout depuis la retraite de Roger Federer).
Becker : "Le jour où il est devenu grand"
Alors que le célèbre équipementier à la virgule a longtemps équipé Roger Federer et continue de le faire avec Rafael Nadal, Carlos Alcaraz représente à l'évidence ce changement d'époque qui semblait ne jamais devoir arriver, après celle des trois monstres que seul Novak Djokovic parvient encore à faire durer. "L'ère Carlos Alcaraz est arrivée, confirme Nike dans le tweet accompagnant la présentation de ce slogan. Une époque où l'âge ne compte pas et où les coups impossibles sont servis avec le sourire. Félicitations au plus jeune n°1 mondial pour son deuxième titre du Grand Chelem. Ton heure vient seulement de commencer."
Boris Becker, pour Eurosport, en reste la bouche aussi bée quatre jours après le chef-d'oeuvre : "Cette finale restera dans l'histoire, on en parlera encore dans dix ans." Comme Rafael Nadal contre Roger Federer en 2008, vainqueur 9-7 au cinquième set sur le même Centre Court... "C'est le jour où Carlos Alcaraz est devenu grand, reprend l'ancien joueur allemand, qui s'y connaît en termes de précocité. Il est rafraîchissant, presque innocent, et il règne comme si c'était la chose la plus naturelle du monde."