La victoire de Toulouse vue d'Angleterre

Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 06 mai 2024 à 15h44

Tombeurs des Harlequins dans le dernier carré de la Champions Cup (38-26), les Toulousains récolent les félicitations de la presse anglaise, qui salue aussi la remontée des Londoniens, l'ambiance du Stadium ou la prestation de Paul Costes.

Trois ans après avoir décroché son cinquième sacre européen, un record, le Stade Toulousain va disputer, le 25 mai à Londres, une nouvelle finale de Champions Cup, sa huitième, face au Leinster, couronné à quatre reprises mais qui reste sur deux défaites en finale contre La Rochelle. Dimanche, les Haut-Garonnais ont dominé les Harlequins, novices à ce niveau de la compétition, dans un Stadium bouillant (38-26). Non sans quelques frayeurs, puisque les hommes d'Ugo Mola menaient 31-12 avant de voir les Londoniens revenir à cinq longueurs à la 53e minute (31-26). Pour The Independent, Toulouse s'est fait "une grosse frayeur" lors de cette "remontée palpitante" des Quins.

Costes encensé

Un quotidien anglais qui insiste par ailleurs sur la domination dans le premier acte des locaux, emmenés par la paire Dupont-Ntamack, avec le doublé du premier, et sur cet avantage en "puissance", mais aussi sur l'action "majestueuse" de Paul Costes sur le quatrième essai toulousain. Un jeune centre, sacré champion du monde U20 l'an dernier, au futur "extrêmement excitant" pour le Telegraph, qui revient sur cette première période "enivrante, au cours de laquelle Toulouse s'est montré impitoyable". "Le rythme et la variation de leurs attaques auraient définitivement fait exploser des adversaires moindres."

Les « Galactiques » du rugby

Pour le Daily Mail, les Harlequins "ont tout donné et même plus, avec cette remontée fantastique en seconde période, dans la maison de l'équivalent rugbystique des « Galactiques » du Real Madrid." Le média britannique insiste sur l'ambiance du Stadium : "Bienvenue dans le jardin de Toulouse. Leur royaume. Ce match s'est déroulé dans le stade de football de la ville plutôt qu'à Ernest-Wallon, mais le même leitmotiv s'applique. Toulouse refuse d'accepter de perdre à domicile. Et c'était encore une fois le cas." Des supporters toulousains qui devraient être encore nombreux dans le stade de Tottenham, et ses 62 000 places, lors de la finale.

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