Coupe de France : Mandanda, Hakimi, Dembélé... Les tops/flops de PSG - Rennes

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Mathieu Warnier, Media365 : publié le mercredi 03 avril 2024 à 23h40

Découvrez nos tops et nos flops à l'issue de la victoire du Paris Saint-Germain face à Rennes sur la pelouse du Parc des Princes (1-0) à l'occasion de la deuxième demi-finale de la Coupe de France.

Les tops

Mandanda, un choix presque gagnant

Julien Stéphan avait privilégié l'expérience pour cette demi-finale. Steve Mandanda a failli lui donner raison. Pendant 40 minutes, l'ancien international s'est démené pour bloquer toutes les tentatives parisiennes, arrêtant même un penalty de Kylian Mbappé. Il a suffi d'un coup du sort, une frappe de l'attaquant du PSG déviée par Warmed Omari, pour que l'ancien gardien de l'OM baisse la garde. En deuxième période, Steve Mandanda a continué sur sa lancée, écœurant à nouveau Kylian Mbappé ou encore Marco Asensio. Des arrêts qui ont maintenu à flots Rennes dans cette rencontre mais sans que cela se traduise au tableau d'affichage.

Marquinhos taille patron

Revenu de blessure pour cette demi-finale, Marquinhos a un peu plus confirmé pourquoi il était indispensable dans l'arrière-garde du PSG, lui qui était titularisé aux côtés de Lucas Hernandez en raison de l'absence pour suspension de Lucas Beraldo. Le capitaine parisien a su s'imposer dans les duels et effectuer des interventions défensives de haute volée pour repousser les attaquants rennais. N'ayant clairement pas un match entier dans les jambes, cédant sa place à Danilo Pereira pour la fin du temps réglementaire il a tout de même réalisé 75 minutes de grande qualité à l'occasion de cette demi-finale de Coupe de France.

Hakimi sur tous les fronts

Titularisé à son poste d'arrière droit, Achraf Hakimi a profité à plein de la liberté de mouvement que Luis Enrique lui confère. L'international marocain n'a pas hésité à venir au soutien de l'attaque parisienne, notamment en première période, durant laquelle on l'a parfois vu au cœur du jeu et même à la pointe de l'attaque du PSG. En deuxième période, l'ancien joueur de l'Inter Milan a pris moins de risques, signe que son équipe a été un peu plus en difficulté face à des Rennais ragaillardis. Suspendu pour le match aller contre le FC Barcelone, Achraf Hakimi a déployé ses ailes tout au long des 90 minutes et proposé une prestation qui pourrait faire regretter son absence mercredi prochain.

Les flops

Dembélé, la finition n'était pas au rendez-vous

Aligné dans une position de faux attaquant de pointe, avec la possibilité de s'excentrer sur le côté droit, Ousmane Dembélé a très vite pris le jeu à son compte. Habile dans le dribble et dans la passe, il a souvent créé la panique dans la défense rennaise et décalé ses coéquipiers pour les mettre en bonne position. Mais sa prestation ce mercredi restera ternie par une incapacité à conclure les actions sur lesquelles il était impliqué. Sa frappe dévissée peu avant la demi-heure de jeu après un slalom qui a fait vibrer le Parc des Princes est symptomatique des difficultés de l'ancien Barcelonais face au but. Le carton jaune sévère reçu peu avant son remplacement par Marco Asensio restera anecdotique.

Omari, une fin de première période à oublier

Son extrême nervosité après le coup de sifflet final est venue conclure une soirée très compliquée pour Warmed Omari. Alors que la défense rennaise a plié pendant les 35 premières minutes, le défenseur a commis l'irréparable face à Kylian Mbappé mais a pu être soulagé après la parade de Steve Mandanda face à l'attaquant parisien. Toutefois, il a eu le malheur de laisser un pied traîner sur une frappe du numéro 7 du PSG, le déviant suffisamment pour tromper la vigilance de son propre gardien et sceller le sort de cette demi-finale. Warmed Omari a également eu des difficultés face aux percées parisiennes, ce qui a finalement été sans conséquences.

L'attaque rennaise s'est réveillée trop tard

Les Rennais avaient un plan avant cette rencontre. Ils ont laissé le ballon aux Parisiens avec l'idée d'exploser en contre dès que l'opportunité se présentait. Toutefois, le quatuor formé par Ludovic Blas, Amine Gouiri, Arnaud Kalimuendo et Benjamin Bourigeaud n'a pas répondu aux attentes pendant une première période trop timide. L'entrée de Martin Terrier peu avant l'heure de jeu a donné plus d'allant à l'attaque bretonne. Ce qui s'est renforcé avec Enzo Le Fée ou encore Ibrahim Salah. Mais, même si les Parisiens ont reculé en fin de match, il n'y a pas eu la réussite suffisante pour inverser la tendance et, au moins, emmener le club de la Capitale aux tirs au but.

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