Juba Touabi, Media365, publié le mercredi 17 avril 2024 à 11h45
Le retour de Romario sur les terrains de football, même pour quelques matchs, est un événement remarquable qui captive l'attention des amateurs de football et des fans du légendaire attaquant brésilien.
À l'âge de 58 ans, la décision de Romario de jouer à nouveau, notamment aux côtés de son fils Romarinho, ajoute une touche particulièrement émotive et symbolique à son engagement. L'ancien international brésilien, qui a pris sa retraite en 2009, n'a jamais vraiment quitté le monde du football, ayant joué pour plusieurs des plus grands clubs du Brésil et d'Europe, comme le PSV Eindhoven et le FC Barcelone. Son impact sur le terrain était indéniable, et son style de jeu incisif a marqué les esprits. Sa transition vers la politique n'a pas éclipsé son amour pour le sport, comme en témoigne son rôle actuel de président de l'América de Rio de Janeiro.
Romario voulait jouer avec son fils
Ce retour du natif de Rio de Janeiro sur le terrain est d'autant plus significatif qu'il intervient dans un contexte difficile pour l'América, un club historique mais confronté à une crise économique. L'implication de Romario pourrait non seulement booster le moral de l'équipe et des supporters mais également attirer l'attention sur les défis que le club doit relever. En jouant, il ne se contente pas de revêtir le maillot Rouge et Blanc ; il symbolise un espoir afin de revitaliser le club.
Le fait que Romario joue aux côtés de son fils Romarinho est une belle histoire qui ajoute une dimension personnelle à ce retour. « Je ne vais pas disputer tout le championnat, mais je vais jouer quelques matchs avec l'équipe de mon cœur et réaliser un dernier rêve : jouer aux côtés de mon fils », a confié le principal intéressé sur ce sujet. En résumé, ce retour de l'ancien numéro 11 de la Seleçao est plus qu'un simple retour au jeu; c'est une démarche qui reflète sa passion indéfectible pour le football, son engagement envers le club qu'il préside, et un geste poignant envers ses supporters.