Paris 2024 : Pérec dernière porteuse de la flamme ? "Ça me donne la chair de poule"

Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 23 mars 2024 à 21h56

Marie-José Pérec allumera-t-elle la vasque à Paris ? Elle ne s'était encore jamais exprimée sur la question, encore moins aussi près de l'événement (dans à peine plus de quatre mois).

Son nom revient avec de plus en plus d'insistance, presque une évidence en vue de l'allumage de la vasque olympique de Paris 2024 : Marie-José Pérec rêve d'être l'ultime relayeuse dans la capitale, le vendredi 26 juillet au soir. La triple médaillée d'or (400 m en 1992, puis 200 m et 400 m en 1996) verrait ça comme "aussi fort qu'une médaille", selon son interview accordée à Eurosport : "La boucle serait bouclée. Et par la même occasion, je deviendrais quelque part la petite Mohamed Ali de ma mamie. Car ma mamie, qui n'est plus là, était une admiratrice de Mohamed Ali lors des Jeux d'Atlanta, dans la ville de Martin Luther King."

"Vu la boule d'émotions que je suis..."

C'est le légendaire boxeur qui, atteint de la maladie de Parkinson et tremblant, avait ainsi allumé la vasque en 1996. "S'ils me choisissent, ils m'offriront la quatrième médaille d'or que je n'avais pas eue à Sydney", rit encore la Guadeloupéenne, désormais âgée de 55 ans et qui était partie d'Australie en 2000 durant la compétition, avec un certain fracas.

Dans un entretien plus spécifiquement accordé à 20 Minutes, elle se dit même que ça pourrait être plus fort qu'être championne olympique : "En tout cas, je n'ai pas de billet pour la cérémonie (rire). J'espère que j'y serai en train de la regarder. Je ne suis pas la seule à rêver d'être la dernière relayeuse, à mon avis. Franchement, ça me ferait kiffer. Ça me donne la chair de poule quand vous dites ça. Vu la boule d'émotions que je suis..." Inaugurant une piste d'athlétisme à son nom à l'INSEP vendredi, "Marie-Jo" ne peut plus rejeter son statut de symbole olympique français ultime, elle qui a déjà été porte-drapeau en 1996 : "Je ne devrais pas être surprise, mais j'ai toujours du mal à me détacher de cette fille de seize ans qui est arrivée là complètement paumée. C'est un sacré statut, quand même."

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