ATP - Rolex Paris Masters : Mannarino, première

Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 05 novembre 2020 à 10h06

Qualifié pour les huitièmes de finale du Masters 1000 parisien pour la première fois de sa carrière, Adrian Mannarino reconnaît être "dans une bonne passe" après sa finale au Kazakhstan.

 

"Mieux vaut tard que jamais..." Interrogé mercredi après sa victoire face à Yoshihito Nishioka (6-3, 6-7[5], 6-3), et sa première qualification pour les huitièmes de finale du Rolex Paris Masters, Adrian Mannarino est revenu sur ses précédentes expériences dans ce tournoi qui ne lui avait jamais vraiment réussi jusqu'alors. Surtout à cause du tirage au sort... "Je pense que si je n'avais jamais réussi à passer deux tours de suite avant, c'est tout simplement parce que j'avais joué de très bons joueurs, plus forts que moi. Je me souviens avoir perdu contre Berdych en trois sets (en 2014), contre Goffin en trois sets (en 2017), contre Rafa l'année dernière sur un match accroché. Je pense que c'était un peu plus de la faute de mes adversaires, qui étaient juste plus forts que moi", n'a-t-il pas manqué de rappeler, oubliant ses éliminations contre Roger Federer (2011), Dominic Thiem (2015) ou Kei Nishikori (2018). 

Retrouvailles avec Zverev

En huitièmes de finale, le Valdoisien retrouvera Alexander Zverev, qui l'avait éliminé au troisième tour de l'US Open (6-7[4], 6-4, 6-2, 6-2) puis en quarts de finale à Cologne (6-4, 7-6[5], 6-4). Entretemps, il avait enchaîné quatre défaites d'entrée, à Rome contre Milos Raonic, à Hambourg face à Dusan Lajovic, à Roland-Garros contre Albert Ramos-Vinolas puis à Saint-Pétersbourg, où il avait subi la loi de Ilya Ivashka. Mais la semaine dernière, il a disputé au Kazakhstan sa dixième finale sur le circuit... malheureusement conclue par une neuvième défaite, contre John Millman (7-5, 6-1). "Je suis dans une bonne passe, a-t-il encore reconnu. Mais je n'ai pas l'impression de faire quelque chose d'exceptionnel ou que je n'ai jamais fait. J'ai déjà été en huitièmes dans un Masters 1000... En tout cas, je n'ai pas l'impression d'être en surchauffe ou de surjouer. Je joue mon jeu, comme je le fais depuis un an et demi."  

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