Montpellier - Pouille : "Beaucoup de bonheur de jouer sans douleur"

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Thomas Siniecki, Media365, publié le mardi 23 février 2021 à 19h55

Le premier jour du reste de sa vie. C'est ainsi que Lucas Pouille semble considérer ce premier tour à Montpellier, bien au-delà de la défaite face à Benjamin Bonzi (7-6, 6-2) qui ne semble absolument pas l'inquiéter. L'objectif est ailleurs.

A l'instar de Jo-Wilfried Tsonga la veille, Lucas Pouille a perdu d'entrée face à son compatriote Benjamin Bonzi (7-6, 6-2) dès son entrée au tournoi de Montpellier. "Le plus dur, sur une reprise, c'est de réussir à maintenir le niveau tout au long du match et de faire le bon choix au moment important, résume-t-il brièvement en conférence de presse. Le niveau de jeu, c'était pas mal. Après, dans le tie-break ou sur balles de break, j'ai fait des mauvais choix ou je les ai mal réalisés. C'était un match difficile face à un très bon joueur, je suis plutôt content de ce que j'ai pu réaliser sur une partie du match. C'est beaucoup de bonheur, déjà, de jouer sans douleur après être passé par beaucoup de bas. L'état d'esprit est bon, il faut enchaîner et travailler pour revenir vite à mon meilleur niveau, il faut accepter d'être patient."

Pouille n'avait pas joué sur le circuit ATP depuis encore plus longtemps que Tsonga, puisqu'il n'avait pas disputé le moindre tournoi du plus haut niveau de toute l'année 2020. Sa dernière sortie sur le Tour remontait au Masters 1000 de Shanghai en 2019, où il s'était incliné au deuxième tour face à John Isner (7-5, 6-3). Alors qu'il fête mardi son 27eme anniversaire, l'ex-n°10 mondial est désormais retombé au 79eme rang (dixième joueur français).


Après avoir rapidement disputé deux matchs à l'UTS l'année dernière, son coude l'a finalement contraint à l'opération, et il n'avait retrouvé le circuit Challenger qu'il y a quelques semaines à Quimper. Il estime avoir "grandi" et observer "plus de recul" (pour L'Equipe) : "Avec la paternité, on relativise beaucoup plus ! Je prends les choses moins à coeur, même si je n'ai pas moins d'ambition. Je m'autorise un peu plus l'échec. Ça pouvait m'arriver de faire quarante coups droits parfaits, d'en rater un et de ne me focaliser que sur le mauvais. Là-dessus, je vois les choses différemment. J'ai juste envie de faire cette deuxième partie de ma carrière et de pouvoir me dire que je suis allé au bout de mon potentiel."

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