Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 17 juillet 2024 à 13h54
Après sa première victoire sur gazon depuis cinq ans au premier tour du tournoi de Newport, Benoît Paire a d'abord préféré téléphoner plutôt que de répondre aux questions sur le court, avant de s'en expliquer.
Enfin ! Après cinq ans d'attente, Benoît Paire a enfin réussi à s'imposer à nouveau sur gazon. Opposé à l'Américain Zachary Svajda, 113e joueur mondial, au premier tour du tournoi de Newport (Rhode Island), aux Etats-Unis, l'Avignonnais s'est imposé en deux jours et trois sets (6-3, 3-6, 7-6[4]), concluant mardi ce match interrompu par la nuit la veille. Celui qui pointe cette semaine au 227e rang du classement n'avait plus remporté de match depuis mars, au Challenger de Phoenix, et depuis janvier sur le circuit ATP, quand il avait écarté Andy Murray au premier tour du tournoi de Montpellier. Pour retrouver trace d'une victoire de Paire sur herbe, il faut remonter jusqu'à l'édition 2019 de Wimbledon, quand il était arrivé en huitièmes de finale en écartant successivement Juan Ignacio Londero, Miomir Kecmanovic et Jiri Vesely à Londres.
"Ma mère est très stressée"
Un véritable soulagement pour le joueur de 35 ans, qui a encore étonné son monde après cette victoire. Alors qu'il devait répondre sur le court aux questions de la journaliste en charge des interviews, Blair Henley, il est resté cloué sur le banc pour passer un appel avec son téléphone ! Une drôle de scène ensuite expliquée par l'intéressé. "C'est la première fois que je vois un joueur passer un appel sur FaceTime avant de répondre aux questions sur le court... Est-ce que vous pouvez nous dire qui vous a appelé et pourquoi c'était important pour vous ?", lui a ensuite demandé la jeune femme. "C'était ma mère. Je sais qu'elle regardait à la maison depuis la France et qu'elle est très stressée, alors...", a-t-il ensuite répondu. L'entretien s'est ensuite poursuivi, et Paire a été interrogé sur ses (nombreux) tatouages. "Avant de partir, pouvez-vous en choisir un et le lire au public ?". Jamais à court de répartie, il a rétorqué : "Je vais choisir : Ravioli. C'est le nom de mon chien, il nous regarde à la télévision." Impayable...