Marie Mahé, Media365, publié le jeudi 03 février 2022 à 15h54
Reçu ce jeudi par Aleksandar Vucic, le président de la République de Serbie, Novak Djokovic, numéro un mondial, a déclaré, devant la presse, qu'il donnera sa "version de l'histoire" d'ici "sept à dix jours".
Novak Djokovic se laisse encore du temps. Ce jeudi, le numéro un mondial, aujourd'hui âgé de 34 ans, a été reçu par Aleksandar Vucic, le président de la Serbie, pour sa toute première apparition publique annoncée, depuis son retour au sein de son pays natal. A cette occasion, le tennisman a également accordé une très courte déclaration à la presse, aux côtés du président serbe, indiquant ainsi notamment qu'il se donnait encore "sept à dix jours" avant de raconter sa "version de l'histoire" concernant son expulsion d'Australie, lors de ce mois de janvier, juste avant le début de l'édition 2022 de l'Open d'Australie. Djokovic n'avait alors évidemment pas pu, ensuite, disputer le tout premier Grand Chelem de l'année, qu'il a déjà remporté à neuf reprises depuis le début de sa carrière et où il ambitionnait, cette année, de remporter un 21eme titre du Grand Chelem. Enorme performance finalement réalisée par l'Espagnol Rafael Nadal.
"Je vous prie de patienter"
A destination des journalistes présents sur place et dans des propos rapportés par l'AFP, le Serbe a ainsi notamment déclaré : "Je vous prie de patienter, dans les prochains sept à dix jours je vais m'adresser aux médias plus en détail et avec, pour ainsi dire, ma version de l'histoire et de tout ce qui s'est passé en Australie." Sans pour autant entrer davantage dans les détails. Novak Djokovic, qui ne serait toujours pas vacciné, a surtout tenu à remercier le président de la Serbie ainsi que tous ses supporters pour le soutien. Un soutien continu durant la longue période concernant cette affaire de visa finalement annulé. Le Serbe était ensuite rentré en Serbie, et plus précisément le 17 janvier dernier. Depuis, le numéro un mondial avait alors décidé de rester plutôt discret, malgré quelques apparitions en public, notamment au Monténégro, où il ne s'était toutefois pas exprimé sur le sujet.