Mathieu WARNIER, Media365, publié le dimanche 27 novembre 2022 à 16h15
A l'issue du tirage au sort des qualifications de la Coupe Davis 2023, le capitaine des Bleus Sébastien Grosjean a confié que la méfiance est de mise avant le déplacement en Hongrie prévu en février prochain.
Les Bleus sont fixés sur leur sort. En raison de son élimination dès la phase de groupes de l'édition 2022 de la Coupe Davis, l'équipe de France va devoir passer par un tour de qualification. Malgré leur statut de tête de série lors du tirage effectué ce dimanche à Malaga, les Bleus n'évolueront pas devant leur public et se déplaceront en Hongrie lors du premier week-end de février avec l'objectif de rejoindre les finalistes 2022, l'Australie et le Canada, et les deux détenteurs d'une invitation, l'Espagne et l'Italie, lors de la phase de groupes qui aura lieu en septembre prochain. A l'issue du tirage au sort, le capitaine de l'équipe de France Sébastien Grosjean a concédé qu'il ne faudra pas prendre de haut cette formation magyare, qui pourra compter sur des joueurs de talent. « Le numéro 1 hongrois, Marton Fucsovics est un très bon joueur. Il a été 31eme mondial, rappelle le patron des Bleus dans un communiqué de la FFT. Même s'il a un peu chuté au classement depuis, il a beaucoup d'expérience. Il est très athlétique et a obtenu de bons résultats en Coupe Davis. Ce sera leur leader et il faudra être solide pour le battre en simple. »
Grosjean : « Compliqué d'affronter cette équipe à l'extérieur »
S'il devrait pouvoir compter sur la fine fleur du tennis français pour cette confrontation, Sébastien Grosjean a assuré que Marton Fucsovics ne sera pas la seule menace venant de la Hongrie sur le chemin de la phase finale de la Coupe davis. « Leur numéro 2, Zsombor Piros, âgé de 23 ans et classé aux alentours de la 160eme place mondiale, est un jeune joueur doué », affirme le capitaine tricolore. Pour l'ancien vainqueur de la compétition avec l'équipe de France en 2001, le principal obstacle pour sa formation sera le fait d'aller disputer la rencontre en terre hongroise, contrairement à la victoire acquise face à l'Equateur en février dernier, qui avait ouvert les portes de la phase finale aux Bleus. « Il sera donc compliqué d'affronter cette équipe à l'extérieur. Nous aurions préféré jouer en France devant notre public, s'est lamenté Sébastien Grosjean. Maintenant, nous allons devoir aller chercher la qualification là-bas. » En cas de succès, l'équipe de France rejoindrait les quinze autres équipes ayant validé leur billet soit pas qualification direct, soit par invitation, soit par qualification.