Paris 2024 - Judo : Macron sollicité par Agbegnenou pour avoir sa "fille au village"

Paris 2024 - Judo : Macron sollicité par Agbegnenou pour avoir sa "fille au village" ©Icon Sport, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 24 janvier 2024 à 16h01

Clarisse Agbegnenou a fait part d'une doléance particulière à l'attention du président de la République.

En l'absence des garçons et donc de Teddy Riner, Clarisse Agbegnenou était l'hôte de référence pour Emmanuel Macron mardi à l'INSEP, où le président de la République est venu présenter ses voeux aux judokates en cette année olympique. La sextuple championne du monde, maman depuis juin 2022, en a profité pour glisser une demande un peu spéciale : "J'ai essayé de lancer quelques conseils pour nous aider à être encore meilleures dans six mois. Je pense que ça a été entendu, je l'espère en tout cas. J'aimerais bien avoir ma fille avec moi au village olympique pour me sentir bien, et être à fond dans ma dernière ligne droite de Paris 2024."

"Ce n'est pas anodin qu'il vienne nous voir dans notre structure d'entraînement"

Pas certain que le chef de l'Etat puisse y faire grand-chose... D'autant que si une dérogation est accordée sur ce point à une athlète, pourquoi pas à tout le monde ? Au sein d'un village réunissant déjà 10 000 personnes environ, entre les athlètes et leurs staffs, on imagine assez vite le capharnaüm ingérable, et ce n'est donc pas un hasard si les proches ne sont pas admis. Ce n'est pas la même situation, par exemple, qu'au Mondial des Bleues en football où Amel Majri avait été autorisée à vivre avec sa fille d'un an durant la compétition, au camp de base de l'équipe de Hervé Renard.

"Je lui ai dit aussi qu'on avait encore des besoins sur la santé, la famille, sur pas mal de choses", conclut la championne olympique, porte-drapeau de l'équipe de France à Tokyo. "J'espère le voir un peu avant pour lui dire quelques autres mots, là il y avait pas mal de choses à dire. Les filles étaient contentes, peut-être un peu impressionnées aussi. Ce n'est pas rien, c'est quand même le président de la République, ce n'est pas anodin qu'il vienne nous voir dans notre structure d'entraînement. On sent qu'un événement très important arrive, ça nous mettra aussi un peu la pression. Il a également eu des mots pour celles qui ne sont pas sélectionnées, c'est bien."

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