XV de France : Ramos assure nos arrières

Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 18 mars 2023 à 20h33

Melvyn Jaminet devra se lever de bonne heure pour aller déloger Thomas Ramos en vue de la Coupe du Monde. Les deux arrières du Stade Toulousain ont inversé les rôles. Sauf blessure, ce dernier est presque certain d'être titulaire.

Il y avait Antoine Dupont et Romain Ntamack, depuis longtemps. Désormais, le duo toulousain est devenu un incontestable trio, grâce à Thomas Ramos qui a crevé l'écran tout au long du Tournoi. Pour sa huitième titularisation de suite, l'arrière du XV de France a atteint la barre des dix points. C'était même seize unités samedi face aux Gallois, avec un 7/7 encore impeccable face aux poteaux, cinq transformations et deux pénalités. Presque parfait dans le jeu, Thomas Ramos y associe cette force du buteur qui semble avoir surpassé celle de son coéquipier Melvyn Jaminet, pourtant déjà une référence et qui se trouve clairement relégué au rang de finisseur.

"J'ai essayé de jouer plus relâché"

En club comme en sélection, la hiérarchie s'est inversée de manière naturelle, tant Thomas Ramos s'est imposé comme une évidence. Avec 84 points sur un même Tournoi, il bat le record français de Gérald Merceron qui avait cumulé 80 unités en 2002.

Il expose sa "fierté" (pour L'Equipe) : "Je n'y aurais pas pensé au début du Tournoi, ni même avant le match en Angleterre . Quand vous vous rapprochez des records, on vous en parle (sourire). Ça montre aussi qu'on a été prolifique dans ce Tournoi, donc il faut s'appuyer sur cette dynamique offensive pour la suite."


Pas content à 100% de son début de compétition, il a "su redresser la barre" : "Quand l'équipe est dans une bonne dynamique, individuellement on s'exprime plus facilement. J'ai essayé de jouer plus relâché sur les derniers matchs, au final c'est peut-être ce qui a fait ma force. Je suis très content, on va finir la saison en club et on aura le temps de se projeter ensuite sur la Coupe du Monde." En espérant un Thomas Ramos au même niveau. Car il ne pourra sans doute pas être plus fort.

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