Faraj Benlahoucine, Media365 : publié le mardi 17 mai 2022 à 23h51
Moins d'un mois après l'annonce de sa retraite à l'issue de la saison, Maxime Médard entame déjà une carrière politique. Il sera le suppléant de Laurence Arribagé en Haute-Garonne aux prochaines élections législatives.
A l'instar de Damien Chouly et de Lionel Beauxis, un autre international français va raccrocher les crampons à l'issue de cette saison. Maxime Médard en a fait l'annonce à la fin du mois d'avril, il va prendre sa retraite sportive. A 35 ans, ce joueur au palmarès immense laisse la place aux jeunes. D'ores et déjà annoncés comme les recrues phares de la prochaine intersaison, Melvyn Jaminet et Ange Capuozzo évoluent à l'arrière comme l'ancien numéro 15 du XV de France.
"Aujourd'hui, je démarre un nouveau chapitre, forcément sur d'autres terrains. J'ai souvent été curieux et passionné. Je veux rester engagé et transmettre tout ce que le sport m'a donné. Je veux transmettre mon énergie, transmettre aussi ma détermination dans des projets qui me parlent et qui me ressemblent" a notamment exprimé le trois-quarts aux fameuses rouflaquettes.
Un virage à droite
Parmi ses projets les plus prépondérants, la politique occupe une partie importante. Candidate aux élections législatives au mois de juin prochain dans la 3eme circonscription de Haute-Garonne, Laurence Arribagé a annoncé en grande pompe via son compte Twitter, que Maxime Médard sera son suppléant. "Citoyen engagé, légende du Stade Toulousain et du XV de France et entrepreneur, j'ai le plaisir de vous annoncer que Maxime Médard sera mon suppléant pour les #législatives2022 !" a rédigé celle qui brigue un siège de député, en légende d'un cliché la montrant aux côtés du rugbyman.
Le meilleur marqueur d'essais en activité du Top 14 (85 réalisations) a amorcé un virage à droite en s'engageant avec l'adjointe aux sports à la mairie de Toulouse, estampillée Les Républicains. Celle-ci n'est autre que l'épouse de Dominique Arribagé, ex-footballeur du club de la Ville rose. Outre cette union et son statut de présidente du parti (LR) en Haute-Garonne, Laurence Arribagé a également fait parler d'elle en décembre 2021. Accusée de recel de dénonciation calomnieuse, de recel de prise illégale d'intérêts et de violation du secret professionnel, elle avait été mise en examen.