Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 11 novembre 2023 à 22h23
Alors qu'on imaginait Antoine Dupont encore loin d'un retour la semaine dernière, ne serait-ce qu'à l'entraînement, le capitaine du XV de France est apparu face à Perpignan samedi.
Si Toulouse - Perpignan a été difficile à gérer pour le Stade, vainqueur six essais à quatre face à la lanterne rouge (43-34) et qui a subi le retour inattendu de l'USAP en seconde période, ce match a au moins permis à Antoine Dupont d'effectuer sa grande réapparition sous le maillot des champions de France, pour son premier match de la saison en club. Et sa première sortie, aussi, depuis près d'un mois et cette élimination avec les Bleus en quarts de finale de la Coupe du Monde contre l'Afrique du Sud (28-29), au Stade de France. Ovationné bien sûr par ses supporters à Ernest-Wallon, il est entré de manière inhabituelle à l'ouverture dès le début de la seconde période (à la 48eme minute), en remplacement de Thomas Ramos qui n'est pas non plus un spécialiste du poste.
"Mon repos et ma cicatrisation étaient terminés, donc j'ai pu reprendre normalement"
Paradoxalement, c'est à partir de son entrée que les Toulousains ont commencé à tout faire à l'envers, basculant de 38-13 vers le score final de 43-34, soit un 21-5 en faveur de l'USAP sur cette grosse dernière demi-heure. Après la rencontre, c'était l'heure pour le capitaine du XV de France de faire un petit bilan et d'évoquer ce "plaisir de revenir" : "C'était une coupure internationale encore plus longue que d'habitude, il y avait des choses à évacuer et ça fait du bien de retrouver le groupe, de s'entraîner à nouveau et de retrouver la vie du club, le terrain d'Ernest-Wallon. J'ai lu pas mal de choses qui, au final, n'étaient pas avérées, je ne sais pas pourquoi... Mon repos et ma cicatrisation étaient terminés, donc j'ai pu reprendre normalement comme tout le monde et revenir avec mes coéquipiers."
Auteur de quelques percées individuelles dont il a le secret, il nous a fait une petite frayeur lorsque l'épaule un peu haute d'un Perpignanais a semblé le percuter au niveau de sa fameuse mâchoire fracturée devant la Namibie (96-0 en septembre). "On aura toujours ce Mondial en travers, conclut le n°9 de Toulouse et des Bleus. La digestion a commencé depuis plusieurs semaines, on doit évacuer et passer à autre chose. Quoi de mieux que le club et de nouveaux objectifs pour se relancer ?"