Faraj Benlahoucine, Media365 : publié le samedi 03 juin 2023 à 18h34
L'ancien capitaine du XV de France, Thierry Dusautoir, a révélé les principales difficultés dont devront se méfier les Bleus à ses yeux lors de la prochaine Coupe du monde à domicile.
A 100 jours du lancement de la Coupe du monde de rugby qui se tiendra en France cette année, la Société Générale, partenaire de cet évènement planétaire, a réuni dans ses locaux des personnalités et la presse pour présenter la saison 4 de sa série documentaire "Terrain Favorable". Disponible sur YouTube depuis le 1er juin, celle-ci nous emmène au Pays Basque où des stars mondiales de la balle ovale (Jonny Wilkinson, Matt Giteau, Dan Carter entre autres) côtoient deux clubs amateurs: Ciboure et Saint-Pée-sur-Nivelle.
Aux côtés du réalisateur Benoît Pensivy, Christian Califano et Thierry Dusautoir étaient donc présents pour présenter le 4eme volet de cette série à succès. L'ancien capitaine des Bleus a aussi profité de cette occasion pour exprimer son point de vue sur l'actualité rugbystique. "J'aime bien Van der Flier bien sûr. J'aime bien Alldritt. Cros et Ollivon sont d'excellents joueurs, y'a Savea, Kolisi donc on a de la chance à ce niveau là on est plutôt gâté. On a beaucoup de joueurs de talent en 3eme ligne" a commencé par reconnaitre au sujet de ses successeurs l'ancien meilleur joueur du monde 2011.
Cette année-là, Thierry Dusautoir et le XV de France ne sont jamais passés aussi près d'un sacre mondial (défaite 8-7 en finale contre les All Blacks). Une ambition clairement fixée par les protégés de Fabien Galthié en 2023. Une mission qui débutera par une affiche de rêve face à la Nouvelle-Zélande en match d'ouverture au Stade de France le 8 septembre. Quels conseils pourrait alors distiller l'ex-capitaine tricolore à la nouvelle génération ? "Les conseils j'en ai pas vraiment à leur donner. Ils savent ce qu'ils auront à faire le jour J" a-t-il alors commenté.
"Quelque chose d'un peu plus différent, de déstabilisant"
"Ce qui sera nouveau pour eux ce sera de jouer une Coupe du monde en France, c'est la gestion de l'émotion, c'est la gestion de l'attente qu'il peut y avoir autour d'eux. Ce sera peut-être quelque chose d'un peu plus différent, de déstabilisant je sais pas. Mais ce sera la seule chose différente qu'ils auront à gérer" a rappelé l'ex-Toulousain. Une piqûre de rappel pertinente. En 2007, en match d'ouverture au Stade de France contre l'Argentine, les Bleus de Bernard Laporte s'étaient inclinés (12-17) et le facteur émotionnel avait été pointé du doigt à l'époque.