AfSud - Nienaber : "On a choisi par rapport à la France"

AfSud - Nienaber : "On a choisi par rapport à la France"©Panoramic, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 13 octobre 2023 à 17h01

Preuve de la crainte qu'inspire le XV de France aux champions du monde en titre, ceux-ci ont déterminé leur équipe de départ pour dimanche (quarts de finale du Mondial au Stade de France, à 21h) en s'adaptant aux caractéristiques des Bleus.

Jacques Nienaber a clairement fait le choix de l'expérience dans sa composition de départ choisie pour affronter le XV de France : "Plusieurs ont joué la finale en 2019, il y en aussi 20 qui ont affronté la France l'an dernier." Et le coach des Springboks associe donc Cobus Reinach à Manie Libbok en charnière, un choix surprenant puisque les deux compères ne partaient pas spécialement favoris face à Faf de Klerk et Handré Pollard. Là aussi, le sélectionneur indique s'être adapté à l'adversaire : "On a estimé que ce sont eux qui nous donnaient les meilleures opportunités, on a choisi par rapport à ce que proposera la France. Pareil en 8, on aura besoin de Duane Vermeulen. Si c'était la Nouvelle-Zélande, le gros de l'équipe aurait été le même, mais à coup sûr il y aurait aussi eu quelques changements."

"Nous sommes meilleurs avec Libbok"

S'il ne s'étend pas sur le choix de Cobus Reinach, Nienaber a dû se justifier un peu plus concernant Libbok et surtout l'absence de Handré Pollard : "S'il ne revenait pas de blessure, peut-être que ç'aurait été différent, car c'est un élément de grande qualité. Libbok est notre n°10 très en forme, nous sommes meilleurs avec lui. Au pied, il a le droit d'avoir un match sans." Sous-entendu, il a eu le droit, mais il ne faudra évidemment pas se l'octroyer dimanche, car c'est bien le débat qui agite largement l'Afrique du Sud - et la France, par extension. Concernant son choix de cinq avants sur le banc, loin des sept de sa fameuse "bomb squad", il estime là encore que "c'est ce qui présente le moins de risques" et que ce fut la stratégie adoptée lors de la finale gagnante en 2019.

Enfin, Nienaber a eu des mots emplis de sympathie et de respect pour Fabien Galthié, son adversaire et néanmoins collègue : "Il était venu nous voir pendant deux semaines au Munster quand on y était avec Rassie Erasmus, il venait de quitter Toulon. J'ai appris à le connaître, on a bu une ou deux bières, on a joué au football. C'est un individu de grande classe, on voyait bien que c'était un grand homme du rugby car il amenait beaucoup d'idées lors de nos réunions stratégiques."

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