Laporte à deux doigts d'une nouvelle polémique

Laporte à deux doigts d'une nouvelle polémique©Panoramic

6Medias, publié le mercredi 12 septembre 2018 à 13h15

Le président de la FFR a failli signer un contrat avec Winamax, selon le JDD. Bernard Laporte a finalement refusé pour éviter les attaques.

Bernard Laporte n'a pas voulu risquer une nouvelle polémique qui aurait pu être celle de trop.

La semaine dernière, Bernard Laporte a dû répondre aux attaques sur sa participation à une émission télévisée de Cyril Hanouna et l'incompatibilité de celle-ci avec sa fonction de président de la Fédération française de rugby (FFR). Ce mercredi, le JDD révèle que le déjà très occupé dirigeant du rugby français n'était pas loin de signer avec l'opérateur de paris sportifs Winamax.

"Il y a eu des discussions avec lui pour être consultant sur une des émissions de notre web TV, mais rien n'a été signé", a concédé Laurence Duplessis de Pouzilhac, la directrice de la communication de Winamax. "Ces discussions ne sont pas allées assez loin pour que cela mette qui que ce soit dans l'embarras. Il y avait incompatibilité entre sa fonction et notre activité", a-t-elle tenu à préciser au site web de l'hebdomadaire dominical.



"L'idée n'était pas qu'il donne des conseils sur des paris, mais qu'il échange avec notre communauté sur l'actualité du rugby", explique-t-on encore chez Winamax. Pas de polémique ni de fronde pour cette fois. Le comité d'éthique et de déontologie du rugby français n'a pas eu vent de ces tractations sinon il aurait pu être saisi et rendre un avis consultatif.

Baptisée "French flair" et présentée par Thomas Bonnavent, l'émission en question sera diffusée tous les jeudis à 21 heures. La première, le 27 septembre, sera tournée sans Bernard Laporte, mais avec Christian Califano, ancien pilier du Stade toulousain et des Bleus.



L'histoire entre Bernard Laporte et les opérateurs de paris sportifs est importante. Début 2009, celui qui était alors secrétaire d'État chargé des Sports sous Sarkozy avait été le maître d'œuvre de l'ouverture à la concurrence du marché des jeux d'argent en ligne et, après son expérience au gouvernement, il fut l'un des actionnaires fondateurs de l'Officiel des Paris en ligne, un site d'informations.

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