Vendée Globe : Simon handicapé par un foil endommagé

Vendée Globe : Simon handicapé par un foil endommagé ©Icon Sport, Media365
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Mathieu Warnier, Media365 : publié le dimanche 08 décembre 2024 à 18h30

Alors que Sébastien Simon tient tête à Charlie Dalin en tête du Vendée Globe, son équipe a communiqué ce dimanche que le navigateur devait composer avec une avarie au niveau du foil tribord de son monocoque Groupe Dubreuil.

Le ciel est tombé sur la tête de Sébastien Simon. A la barre de Groupe Dubreuil, le natif de La Roche-sur-Yon est le principal rival de Charlie Dalin en tête du Vendée Globe. Toutefois, alors qu'il maintenait la pression sur le leader de l'épreuve en se maintenant autour des 250 milles nautiques de distance, son équipe a levé le voile sur un problème considéré comme majeur à bord du monocoque. Sur la route menant des Iles Kerguelen au Cap Leeuwin, deuxième point de passage majeur du parcours, Sébastien Simon a subi une avarie au niveau du foil tribord. Le navigateur a confirmé avoir découvert en plein nuit que le matériel permettant à son embarcation de voler au-dessus de l'eau et d'atteindre des vitesses impressionnantes avait tout simplement été arraché. « J'étais en train de dormir quand le bateau est parti au tas d'un coup. Je suis allé dans le cockpit redresser le bateau, a-t-il confié dans un message vidéo. J'ai très vite perçu aux sensations que quelque chose clochait, le bateau ne répondait plus de la même manière. »

Simon pas prêt à baisser pavillon

Face à ce problème qui va sérieusement handicaper la pointe de vitesse de Groupe Dubreuil à l'amorce de la traversée de l'Océan Pacifique, Sébastien Simon a assuré avoir l'envie d'exploiter au maximum les conditions de vent qui lui seront favorables. « Il me reste l'autre foil, qui est intact, a-t-il ainsi confirmé. Cela veut que dire que sur bâbord amure, je vais perdre aux alentours de 30% de vitesse, ce qui n'est pas rien. » De plus, le Vendéen ne compte pas baisser les bras alors qu'il avait réussi une première partie de course quasiment parfaite, notamment dans la gestion des dépressions qui ont marqué la traversée de l'Océan Indien. « C'est très frustrant, c'est dommage, a-t-il concédé. En tout cas la course n'est pas finie, je vais aller au bout. » Un incident qui pourrait faire les affaires de Yoann Richomme ou Thomas Ruyant dans la course à la deuxième place quand Charlie Dalin aura l'opportunité de se détacher un peu plus en tête du tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance.

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