Vendée Globe : Shiraishi contraint de passer une journée à réparer son bateau

Vendée Globe : Shiraishi contraint de passer une journée à réparer son bateau ©Icon Sport, Media365

Marie Mahé, Media365 : publié le dimanche 08 décembre 2024 à 12h00

Victime d'une avarie, le skipper Kojiro Shiraishi (DMG Mori Global One) a été contraint de passer sa journée du samedi 7 décembre à réparer son bateau. Avec succès.

La dixième édition du Vendée Globe suit son cours. Pour certains, comme Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) ou bien encore Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) qui mènent la flotte, tout se passe très bien. Pour d'autres, dans les profondeurs du classement, c'est forcément parfois plus compliqué. A l'image d'un certain Kojiro Shiraishi, qui participe à sa troisième édition. Ce dimanche matin, au classement de 11h00, le Japonais, aujourd'hui âgé de 57 ans, occupait la 33eme place du classement général. Le skipper de DMG Mori Global One vient de passer une journée du samedi 7 décembre particulièrement compliquée. En effet, le navigateur a été contraint de la consacrer presque intégralement à des réparations sur son bateau. La faute à une avarie dont le Japonais a été victime et qui avait notamment cassé un total de cinq lattes de sa grand-voile.

Shiraishi : "Je suis épuisé"

Cela a obligé Kojiro Shiraishi à travailler pendant de nombreuses heures, sans avoir la possibilité de manger. Avec succès et son Imoca, désormais réparé, a ensuite pu franchir, sans encombre, le cap de Bonne-Espérance. Désormais, le navigateur peur souffler, mais tout cela l'a toutefois forcément épuisé. C'est ce que le principal intéressé a confié, ce dimanche, auprès de Ouest-France : « Mais nous avons réussi ! La grand-voile est en l'air ! » Avant de poursuivre, concernant les cinq lattes de sa grand-voile qui avaient été endommagées : « Je les ai toutes réparées. Je les ai mises dans la voile, puis j'ai mis des patches là où il y avait des dégâts. Puis j'ai hissé la voile. J'ai remis en place le capot du mât, j'ai réparé l'hydrogénérateur. Tout le travail est terminé à bord. C'était une grosse journée, je suis épuisé. Je ne suis même pas sûr que les réparations tiendront le coup. Je vais essayer de voir si j'arrive à hooker sur tous les ris. Je suis trop fatigué pour le faire ce soir. Je n'ai rien mangé depuis ce matin. Je vais prendre mon premier repas et me reposer. J'ai inquiété tout le monde, j'ai réussi à réparer. Je ne sais même pas combien d'heures cela m'a pris. Mais personne ne s'en sortira sans casse. »

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