Mathieu Warnier, Media365 : publié le jeudi 12 décembre 2024 à 13h15
Actuellement quatrième du classement du Vendée Globe, Thomas Ruyant a récemment confié avoir arrêté son monocoque le temps d'une heure afin de procéder à des réparations en vue de la traversée de l'Océan Pacifique.
Thomas Ruyant compte prendre soin de son matériel à l'approche de la traversée de l'Océan Pacifique. Pointé à la quatrième position du classement du Vendée Globe ce jeudi à 11h00, avec un retard légèrement inférieur à 570 milles nautiques par rapport au très solide leader Charlie Dalin, le skipper de Vulnerable est revenu dans un message vidéo sur une nuit qui n'a pas été de tout repos. En effet, s'il a confié que « tout va bien » et avoir « bien dormi cette nuit », le natif de Saint-Pol-sur-Mer a concédé avoir dû intervenir sur son monocoque entre deux moments de pause durant la traversée entre le Cap Leeuwin et la Tasmanie, au sud de l'Australie. « Cette nuit, j'ai dû m'arrêter un petit peu pour bricoler à l'avant du bateau, a ainsi confié Thomas Ruyant dans des propos recueillis par le quotidien Ouest-France. Rien de méchant, mais je me suis arrêté une petite heure. »
Ruyant : « C'est plombé »
N'ayant pas abdiqué concernant la victoire, le skipper de Vulnerable assure avoir « une configuration qui ne va pas trop mal » et que « ça glisse bien » dans les eaux parfois chaotique du sud du globe. « Ce sont surtout les tas de mer qui sont difficiles à gérer, a ajouté Thomas Ruyant. En terme de réglages, ce n'est pas évident de trouver le bon truc. » Par contre, le Nordiste trouve à redire concernant les conditions météorologiques à l'occasion de ce passage à proximité de l'Australie. « C'est un peu tristoune. Ça fait trois ou quatre jours que le ciel est gris. C'est plombé, a-t-il assuré, un brin résigné à ce sujet. J'ai eu un peu de soleil ce (jeudi) matin, pendant une heure, mais ça n'a pas duré. C'est triste. » Malgré tout, Thomas Ruyant avance avec une bonne vitesse, étant mesuré à un peu plus de 19 nœuds (35 km/h) sur les dernières 24 heures. Ce qui lui permet d'être plus rapide que Charlie Dalin et Sébastien Simon, rivalisant même avec Yoann Richomme.