Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 11 décembre 2024 à 19h14
Alain Leboeuf, le président du Vendée Globe, a rappelé pourquoi il avait établi cette barrière il y a plus de trois ans.
Il n'y a plus que 38 bateaux en course sur le Vendée Globe, après les deux abandons de Maxime Sorel et Louis Burton, mais c'est encore quasiment un sans-faute après le premier mois, puisqu'il y avait donc 40 skippers sur la ligne de départ. Mais pourquoi pas plus, alors que le nombre de candidats pourrait être bien plus important au vu des retombées offertes par la plus grande course en solitaire autour du monde ? C'est justement pour cette raison, notamment, d'après le président de la course Alain Leboeuf (qui est aussi le président du conseil départemental de Vendée) : "Il y a un enjeu de visibilité pour les sponsors. Et avec trop de bateaux, il y aurait aussi un problème de lisibilité."
Leboeuf : "Cette limite sera aussi vraie pour 2028 et 2032"
Au niveau sportif, c'est bien sûr la sécurité des participants qui a motivé avant tout la direction : "On avait un peu peur de ces questionnements en octobre 2021, lorsque j'ai annoncé que cette limite de 40 sera aussi vraie pour 2028 et 2032. Mais on est les seuls à avoir anticipé ça. Sur cette course extraordinaire, exceptionnelle et jusqu'au-boutiste, il est important d'assurer d'abord la sécurité des marins, pour qui on connaît les conditions durant deux ou trois mois... C'est donc important qu'on puisse surveiller chacun."
Alain Leboeuf se félicite, en ce sens, d'avoir imposé en amont des sélections draconiennes qui portent leurs fruits selon lui : "Les marins sont de plus en plus entraînés et les bateaux de plus en plus préparés, c'est tout le travail fait aussi en amont avec la classe IMOCA. C'est une belle récompense pour ceux qui se sont élancés sur cette course merveilleuse." Et qui, rappelons-le, se résume désormais à deux catégories distinctes entre les bateaux à foil et ceux à dérive, ce qui facilite en l'occurrence la lecture du classement.