Biathlon : "Presque une sensation de victoire" pour Perrot au Grand-Bornand

Biathlon : "Presque une sensation de victoire" pour Perrot au Grand-Bornand ©Icon Sport, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 21 décembre 2024 à 15h22

Les supporters français, grâce à leurs protégés, ont vécu une formidable course samedi au Grand-Bornand.

Derrière l'intouchable Johannes Boe, il n'y avait pas vraiment mieux à espérer pour Eric Perrot et Emilien Jacquelin, respectivement deuxième et troisième de la poursuite du Grand-Bornand à domicile. Pour le jeune espoir français, 23 ans, "c'était énorme" : "Une de mes plus belles courses avec mon entourage proche, mes coéquipiers quand j'étais petit, et ce public ! J'ai réussi à mettre en place ce que je voulais, sur la piste et sur le pas de tir, et j'ai pu le partager. Pour être pointilleux, il manque juste la victoire, mais c'est presque une sensation de victoire."

Jacquelin : "Deuxième ou troisième, peu m'importe (...) C'est dur de se canaliser"

Comme le précise encore le natif de Bourg-Saint-Maurice, puisqu'il n'a même pas pu voir Johannes Boe devant, il a presque eu l'impression d'arriver en tête : "Ce sont des émotions magiques." Il explique cette performance essentiellement par son niveau au tir, après avoir dû se botter les fesses au premier tour où c'est parti vite, pour reprendre à nouveau son expression : "J'étais dans le bon focus, je suis à l'aise."

Comme son aîné Jacquelin, longtemps deuxième mais qui se satisfait totalement de ce podium : "Deuxième ou troisième, finalement, peu m'importe. Je suis très fatigué avec le contrecoup de ces derniers jours, satisfait de faire un podium devant les amis, la famille et tout le public français. C'est important de pouvoir partager une passion commune. J'aime courir aussi pour la communion." Le public lui a donné de l'énergie, et c'est ce partage qui rend la chose plus importante pour lui. Manquant un peu de calme sur ses tirs debout, le double champion du monde de la spécialité (2020 et 2021) avait d'abord engagé ses deux premiers tirs couchés comme il le souhaitait : "C'est dur de se canaliser au Grand-Bornand, donc c'est pour ça que j'étais aussi offensif au pas de tir. Et lors du dernier tour, Eric Perrot a bien fini et moi j'étais plus en gestion, pour éviter que ça revienne de l'arrière." A la grande joie du biathlon tricolore.

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