Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 16 juin 2023 à 13h08
Conor McGregor est de nouveau accusé d'agression sexuelle par une jeune femme. Les faits se seraient produits lors du match de la finale NBA entre le Heat et les Nuggets.
Conor McGregor a-t-il encore dérapé ? Plus vu dans un octogone depuis juillet 2021, et sa fracture du tibia lors de son combat contre Dustin Poirier, la superstar irlandaise de l'UFC est de nouveau accusée d'agression sexuelle, d'après TMZ. Des faits qui se seraient déroulés au Kaseya Center de Miami, pendant le quatrième match des Finales NBA entre le Heat et les Nuggets du 9 juin dernier. Une femme affirme avoir été emmenée de force dans les toilettes pour hommes par des agents de sécurité, avant d'être "violemment agressée sexuellement" par McGregor.
Son avocate dément
D'après son avocat, Ariel Mitchell, le Dublinois aurait forcé la plaignante à lui faire une fellation, avant qu'elle ne parvienne à se défaire de son emprise et à s'échapper. "Nous sommes au courant des allégations et nous menons une enquête complète, a déclaré la franchise floridienne dans un communiqué. En attendant les résultats de l'enquête, nous nous abstiendrons de tout autre commentaire." Pour la police de Miami, auprès de laquelle la jeune femme a porté plainte deux jours après les faits présumés, "il s'agit d'une enquête en cours, donc aucune information supplémentaire ne peut être publiée pour le moment."
Une mascotte aux urgences
Dans un communiqué, Barbara Llanes, l'avocate de McGregor, a fermement démenti ces accusations. "Les allégations sont fausses, M. McGregor ne se laissera pas intimider", peut-on ainsi y lire. Lors de cette même soirée, l'ancien double champion UFC (34 ans) avait été hué à plusieurs reprises par les fans du Heat. Et il s'était déjà signalé négativement en envoyant aux urgences Burnie, la mascotte de l'équipe de Jimmy Butler, après lui avoir asséné de violents coups de poing lors d'un combat de boxe improvisé à la mi-temps. McGregor a déjà été accusé d'agression sexuelle à plusieurs reprises, comme en Corse en septembre 2020. Faute de preuves suffisantes, il n'avait pas été condamné.