Aurélien CANOT, Media365, publié le lundi 14 février 2022 à 14h30
Accusé de violences conjugales par son ex-compagne Margaux Pinot mais relaxé en première instance par le Tribunal judiciaire de Bobigny, Alain Schmitt, qui aurait dû prendre en main l'équipe féminine israélienne en décembre dernier mais ne l'a finalement pas fait, a été nommé lundi matin nouvel entraîneur de l'équipe nationale de Bulgarie.
Nouveau départ pour Alain Schmitt (38 ans). Dans la tourmente depuis qu'il a été accusé de violences par son ex-compagne Margaux Pinot (28 ans), l'entraîneur français rebondit en Bulgarie. Schmitt, relaxé en première instance de "violences sur conjoint" par le Tribunal judiciaire de Bobigny (le parquet a fait appel), a été nommé lundi nouvel entraîneur de l'équipe nationale de Bulgarie, où il prendra en main les judokas du pays sur la route des prochains Jeux Olympiques, en 2024 à Paris. "Pendant que Madame Margaux Pinot a essayé de se faire passer pour une victime et s'est répandue dans la presse en tentant de discréditer la décision de justice qui avait relaxé mon client Alain Schmidt, celui-ci vient de signer ce matin (lundi) un contrat avec la Bulgarie qui le nomme entraîneur de l'équipe nationale de judo. Il va entraîner tous les judokas bulgares (toutes catégories), pour les Jeux olympiques", a fait savoir son avocate Maître Caroline Wassermann, ravie que son client, qui s'apprêtait à devenir l'entraîneur de l'équipe féminine israélienne avant que l'affaire ne l'oblige à renoncer, puisse poursuivre son activité au plus haut niveau.
Schmitt avait dénoncé un "lynchage médiatique"
"La preuve que malgré cette affaire il continue sereinement son travail d'entraîneur de judo de haut niveau. Il est indifférent aux gesticulations médiatiques de Margaux Pinot. Il ne va plus en Israël car il a trouvé un contrat plus intéressant que le contrat avec l'équipe féminine Israélienne." Ex-compagnon et également ancien coach de la judokate de l'équipe de France sacrée championne olympique par équipes à Tokyo, le Mosellan avait donné une conférence de presse en décembre dernier pour donner sa propre version des faits. Assurant que sa petite amie de l'époque s'était "jetée sur (lui)" ("Elle a commencé à crier, elle a jeté ses draps, s'est jetée sur moi, m'a agrippé par le col (...) Elle m'a empoigné et c'est parti dans tous les sens), Schmitt, l'œil droit tuméfié, avait notamment dénoncé ce jour-là le "lynchage médiatique" dont il faisait l'objet. En Bulgarie, il devrait retrouver davantage de quiétude.