Aurélien Canot, Media365, publié le mercredi 07 août 2024 à 13h53
Troisième des Jeux de Tokyo il y a trois ans, l'Espagne se rapproche de nouveau d'une nouvelle médaille. Les Espagnols, qui pourraient retrouver les Bleus pour une place en finale, se sont toutefois fait très peur mercredi à Lille face à l'Egypte, dont ils ne sont venus à bout qu'après prolongation (29-28).
Médaillée de bronze lors des JO de Tokyo 2020, il y a trois ans, l'Espagne espère au moins grimper de nouveau sur le podium, lors de ces Jeux Olympiques de Paris 2024. Les Espagnols ne sont plus qu'à une victoire de réitérer leur performance réalisée au Japon dans le pire des cas. Dans un remake de la petite finale de Tokyo, que la Roja avait remportée sur le score de 33 à 31 face à l'Egypte, l'Espagne s'est de nouveau imposée face aux Egyptiens, ce mercredi au stade Pierre-Mauroy de Lille en quarts de finale du tournoi de handball masculin. Les troisièmes de Tokyo ont dû toutefois patienter jusqu'à la prolongation pour jouer de nouveau un vilain tour à cette équipe d'Egypte qu'il avait privée du bronze trois ans plus tôt. Les Espagnols se sont surtout fait très peur avant d'avoir le dernier mot en prolongation face aux Egyptiens, et non sans revenir de loin.
L'expulsion de Sanad qui a tout changé
Avant de l'emporter, d'un but (29-28), les frères Dujshebaev et leurs coéquipiers ont en effet longtemps souffert. Après une première mi-temps déjà nettement dominée par les quatrièmes de Tokyo, l'Espagne avait regagné les vestiaires de l'enceinte lilloise avec quatre buts de retard (12-8) sur leurs adversaires, qui semblaient toujours bien partis pour créer l'exploit alors que la fin du temps réglementaire se profilait. A cinq minutes du buzzer, les Espagnols accusaient en effet toujours un retard de deux buts (24-22). Deux longueurs d'avance qui aurait probablement suffi aux Pharaons pour créer la sensation et devenir la première équipe de ce tournoi olympique de Paris 2024 à se hisser dans le dernier carré si Mohammad Sanad n'avait pas abandonné ses partenaires pour les deux dernières minutes, de surcroît sur une faute qui avait occasionné un jet de sept mètres en faveur de l'Espagne, sur lequel Aleix Gomez n'a pas tremblé. Les Espagnols, qui retrouveront les Bleus en cas de succès des Français face à l'Allemagne, ont ensuite fait la différence, d'un souffle et à la régulière cette fois, au cours d'une prolongation extrêmement disputée elle aussi.