Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 06 août 2024 à 21h01
Nicolas Batum, Guerschon Yabusele et Vincent Collet ont réagi à chaud après France - Canada mardi soir.
Pour Nicolas Batum, son sélectionneur a été prépondérant dans le quart de finale merveilleux d'intensité délivré par l'équipe de France, qu'on a enfin retrouvée au niveau attendu contre le Canada, gros candidat au podium (82-73). Le capitaine des Bleus y va franco (sur Eurosport) : "C'est sa victoire. On sait ce qu'on a montré à Lille, on s'est excusés. Voilà qui on est vraiment ! On a été nuls contre l'Allemagne, on s'est parlés le lendemain soir et on s'est dit toutes les vérités. Le coach a fait un travail extraordinaire, il a su nous préparer et changer les choses. C'est le meilleur entraîneur pour cette équipe."
Yabusele : "Arrêtez de douter de nous !"
Guerschon Yabusele, lui, joue plutôt sur la corde de l'esprit de revanche en provoquant les sceptiques, et on lui pardonne largement après ce qu'on vient de voir mardi soir à Bercy. Il ne se dit pas surpris : "Arrêtez de douter de nous ! On a toujours respecté ce maillot, malgré les périodes difficiles. On est tous ensemble et on va le faire ensemble, il faut tous nous soutenir jusqu'au bout." Le joueur du Real Madrid salue l'ambiance incroyable retrouvée à Paris, dans la lignée de Lille, ainsi que ce changement collectif spectaculaire : "On a montré un autre visage, c'est tout ce qu'il fallait."
Collet invoque également l'esprit collectif, en l'élargissant de manière plus générale sur l'ensemble de Paris 2024 : "On a tellement insisté pour dire que c'était le moment ou jamais d'en profiter, la délégation française performe et on n'avait pas envie d'être le vilain petit canard." Tout est parti d'un changement de braquet sur l'intensité et l'énergie, comme l'indique encore le sélectionneur historique des Bleus (depuis 2009) : "On leur a sauté à la gorge et ils ne s'y attendaient pas. Ils sont revenus, mais on n'a jamais perdu le fil de l'agressivité. Notre défense des quinze premières minutes a été totalement exceptionnelle." L'abnégation et le partage, voilà les notions que relève le technicien en premier lieu, "mais il faut les conserver" : "On va retrouver un autre adversaire qui nous a un peu marché dessus il y a cinq jours. Ce ne sera pas facile, mais on a le droit d'y croire quand même."