Mathieu Warnier, Media365, publié le dimanche 18 août 2024 à 17h55
Après avoir reculé jusqu'au 18eme rang lors du Grand Prix d'Autriche ce dimanche, Fabio Quartararo est revenu sur un matériel qui n'évolue pas dans la direction souhaitée.
Fabio Quartararo est en manque de solution. Alors qu'il accepte volontiers d'expérimenter tous azimuts avec Yamaha, le pilote français n'est pas parvenu à réaliser de bonnes performances tout au long du week-end du Grand Prix d'Autriche, sur le circuit du Red Bull Ring. Après avoir vu une place en Q2 lui échapper lors de la séance de qualifications disputée ce samedi, le condamnant à la 15eme place de la grille de départ autant pour le sprint que la course, « El Diablo » savait qu'il serait compliqué d'aller chercher de gros points sur un tracé qui n'a jamais vraiment convenu aux qualités de sa machine. Toutefois, s'il a réussi à prendre un bon envol lors de chacune des deux courses, il a vite été limité par les performances de sa moto. Après avoir terminé à la 12eme position ce samedi, Fabio Quartararo a énormément souffert sur les 28 tours du Grand Prix disputé ce dimanche.
Quartararo : « C'est de pire en pire »
Longtemps à la bataille pour le point de la 15eme position, le pilote Yamaha a perdu du rythme à mi-course et a dû se contenter de la 18eme place sous le drapeau à damier, un peu plus de six secondes derrière son coéquipier Alex Rins, ce qui est arrivé rarement depuis le début de la saison. Venu au micro de Canal+ à l'issue de l'épreuve, Fabio Quartararo ne s'est pas éterniser pour évoquer « un des pires week-ends de la saison » et avouer être désabusé par l'absence de progrès. « On essaye d'améliorer mais c'est de pire en pire malheureusement. On n'arrive pas à trouver le chemin pour s'améliorer, a-t-il confié. J'ai essayé de pousser énormément dans les premiers tours mais on se fait dépasser. Ensuite des problèmes de pression... Le résultat est désastreux. » Repartant du Red Bull Ring avec un zéro pointé, Fabio Quartararo pointe au 14eme rang au championnat, très loin derrière un Francesco Bagnaia qui a repris les commandes.