Mathieu WARNIER, Media365, publié le mercredi 28 avril 2021 à 22h25
Grâce notamment à des soutiens financiers venus d'Arabie Saoudite, l'écurie VR46 de Valentino Rossi va s'engager dès la saison prochaine en MotoGP.
C'est un vieux serpent de mer qui va devenir réalité. Lancée en 2014 dans la catégorie Moto3 avant d'étendre ses activités à la catégorie Moto2 en 2017, la structure VR46 de Valentino Rossi va bien faire ses débuts en MotoGP à compter de la saison 2022. Si les couleurs de l'écurie montée par le nonuple champion du monde sont déjà présentes dans le paddock pour soutenir son frère Luca Marini, c'est un plein engagement qui a été confirmé ce mercredi par... la société saoudienne Tanal Entertainment Sport amp; Media. C'est, en effet, avec le soutien de capitaux venant d'Arabie Saoudite, notamment venant du pétrolier national Saudi Aramco, que « The Doctor » va se lancer comme patron d'écurie dans la catégorie reine de la moto. Une information que l'entourage de l'Italien a confirmé auprès du magazine britannique Autosport même si une annonce en bonne et due forme de ce qui devrait prendre le nom d' « Aramco Racing Team VR46 » devrait avoir lieu en marge du Grand Prix d'Espagne, prévu le week-end prochain à Jérez de la Frontera.
Rossi va devoir trouver des motos
S'il est désormais acquis que l'écurie VR46 fera ses débuts en MotoGP dès 2022, la question qui se pose désormais est celle du constructeur qui soutiendra l'initiative du pilote italien. Alors que l'ensemble des constructeurs actuellement engagés ont prolongé leur implication dans le championnat pour les années à venir, les options pourraient être limitées pour un nouvel entrant. Si Ducati a récemment confirmé son ambition d'avoir six motos sur la grille de départ, l'avenir de l'écurie Avintia pourrait être la clé pour la structure VR46 même s'il ne faut pas totalement écarter la possibilité de voir Suzuki copier ses rivaux et fournir une deuxième équipe avec sa GSX-RR. A moins que l'écurie Petronas SRT ne cesse sa collaboration avec Yamaha au terme de la saison, et du contrat liant la formation malaisienne à la firme d'Hamamatsu, ce qui permettrait à Valentino Rossi de poursuivre, sous une autre forme, sa collaboration avec le constructeur italien. Des questions dont les réponses pourraient arriver assez rapidement.