F1 - GP Singapour : Verstappen, fâché contre une FIA "ridicule", écourte sa conférence

F1 - GP Singapour : Verstappen, fâché contre une FIA "ridicule", écourte sa conférence ©Icon Sport, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 21 septembre 2024 à 20h54

Max Verstappen est visiblement décidé à jouer au plus bête, et c'est difficile de ne pas lui donner raison.

Officiellement, Max Verstappen s'était excusé après la punition de la FIA, qui l'a condamné à des travaux d'intérêt général à la suite d'un juron prononcé en conférence de presse jeudi avant le week-end de course à Singapour, concernant sa "voiture à chier" de la semaine précédente en Azerbaïdjan. Mais c'était la version écrite de la Fédération internationale... Pour son premier retour officiel face à la presse, samedi après les qualifications, le triple champion du monde en titre a répondu aux questions de manière pour le moins polie... mais courte.

"Je préfère économiser ma voix"

"On a changé beaucoup de choses, mais je ne peux pas en dire plus car je risque une amende supplémentaire (...) Peut-être (...) C'est l'inconnu (...) On verra dimanche." Voilà pour la conférence, ce qui a beaucoup amusé Lando Norris et Lewis Hamilton qui ont soutenu leur collègue, le premier en affirmant que c'était "injuste" et le deuxième qu'à sa place, il ne "ferait pas les travaux d'intérêt général". Mais Max Verstappen a donné rendez-vous en dehors de la salle officielle afin de développer son état d'esprit : "Evidemment que c'est ridicule. Je pourrais donner des réponses complètes, mais on se fait sanctionner. Je préfère donc ne pas parler beaucoup et économiser ma voix. Si vous avez besoin de réponses, on peut faire les interviews ailleurs."

Le fils de Jos n'est pas dupe et voit bien qu'il doit servir "d'exemple encore plus fort" : "Je n'ai insulté personne en particulier, donc c'est un peu bizarre. J'ai juste parlé de ma voiture. Mais ils doivent suivre leur code... J'ai eu une très bonne discussion avec les commissaires, je ne veux pas rejeter la faute sur eux. C'est difficile pour eux aussi, mais je trouve que ce que j'ai dit n'est pas si terrible." Avant de conclure encore le fond de sa pensée, même si on l'avait déjà bien compris : "Ce qu'on m'a infligé, c'est tout à fait ridicule."

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