Mathieu Warnier, Media365, publié le mercredi 07 août 2024 à 17h45
Toujours sans médaille depuis le début des épreuves d'athlétisme, les membres de l'équipe de France ont vu le directeur de la performance de la FFA Romain Barras leur envoyer un message afin d'obtenir une prise de conscience.
L'athlétisme français compte être au rendez-vous à domicile. Alors que les Jeux Olympiques de Tokyo s'étaient conclus avec la seule médaille d'argent pour Kevin Mayer lors du décathlon, Romain Barras entend voir ses athlètes faire mieux dans le cadre de Paris 2024. Toutefois, depuis le début des épreuves organisées au Stade de France, le bilan est loin d'être satisfaisant. Mis à part la quatrième place avec un nouveau record d'Alice Finot sur le 3000m steeple ce mardi, les Tricolores peinent et le directeur de la haute performance à la Fédération Française d'athlétisme (FFA) compte voir ses troupes redresser le tir jusqu'au terme de la semaine. Alors que Cyréna Samba-Mayela sur le 100m haies ou encore Gabriel Tual sur le 800m auront une carte à jouer, l'ancien champion d'Europe du décathlon a déjà lancé un signal d'alarme à l'équipe de France. Selon les informations du quotidien L'Equipe, Romain Barras s'est fendu d'un message transmis aux athlètes via la plateforme WhatsApp.
Barras tance les athlètes français
Il y affirme notamment avoir « vu quelques comportements inadaptés pour des champions dans un contexte de Jeux Olympiques à la maison ». « Vous n'avez pas fait tous ces sacrifices pour vous qualifier aux JO de Paris pour uniquement prendre un bain de foule, a-t-il ajouté dans un message transmis aux athlètes via la plateforme WhatsApp. Montrez-vous en dignes. Et être digne, c'est être à son meilleur niveau. » Néanmoins, le bilan déjà établi par Romain Barras n'est pas totalement sombre. En effet, le dirigeant de l'athlétisme français a également mis en avant « quelques magnifiques places de finalistes et des athlètes qui ont été au bout d'eux-mêmes », ajoutant que certains d'entre-eux « ont tenu leur rang et donné leurs tripes ». Il reste que l'athlétisme français, qui reste sur des expériences douloureuses lors des derniers rendez-vous mondiaux, va bel-et-bien devoir hausser le ton pour ne pas réaliser le troisième zéro pointé aux Jeux Olympiques de son histoire après Berlin en 1936 et Sydney en 2000.