Collet a du mal à digérer son échec olympique

Collet a du mal à digérer son échec olympique ©Icon Sport, Media365
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Aurélie Sacchelli, Media365, publié le vendredi 13 septembre 2024 à 10h13

Présent ce vendredi à Bruxelles pour la finale de la Ligue de Diamant, le perchiste Thibaut Collet va tenter de briller pour oublier, un peu, son échec olympique qu'il a beaucoup de mal à digérer, comme il l'a confié dans les colonnes de L'Equipe.

Son interview à France Télévisions avait marqué les esprits. Après son échec en qualifications du saut à la perche lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, où il s'était contenté de 5,70m alors qu'il a un record à 5,95m, Thibaut Collet avait eu des mots très durs à son encontre. "J'ai honte de moi, honte de ma prestation pour tout ce public extraordinaire. C'est horrible ce que je vis. Je suis dégoûté, j'ai envie de m'enterrer dans un trou", avait-il notamment déclaré. Un peu plus d'un mois plus tard, et après avoir eu des résultats mitigés depuis les JO (5,82m à Nantua, 5,72m à Chorzów et Lausanne, 5,62m à Zürich), le perchiste de 25 ans dispute ce vendredi à Bruxelles la finale de la Ligue de Diamant. Il espère bien briller, même s'il reconnait qu'il a du mal à digérer son échec parisien. « Ce que j'ai dit à chaud au Stade de France, je le pense encore, avoue Collet dans les colonnes de L'Equipe. Les mots étaient durs mais j'étais lucide. Je n'ai pas été bon, je me suis laissé déborder par une espèce de pression sociale. J'ai voulu trop bien faire pour mes proches avant de penser à moi. Et je ne me suis pas reconnu sur le sautoir, je n'étais pas le même que d'habitude. Malheureusement, c'est tombé le jour J, et aux JO de Paris. C'était dur, et ce sera dur toute ma vie. Ça restera gravé à jamais. »

Collet : "Il y a eu beaucoup de larmes"

Après avoir profité des Jeux Olympiques "comme un supporter", en se rendant notamment tous les jours au Stade de France pour suivre les épreuves d'athlétisme, Thibaut Collet a souffert en rentrant chez lui. « Il y a évidemment plus grave dans le monde, mais j'étais comme un gamin. Il y a eu beaucoup de larmes, de tristesse, mais il faut tourner la page. J'ai fait un point avec mon préparateur mental, car les compétitions suivantes arrivaient vite. J'étais OK physiquement, mais blessé émotionnellement, donc on a bossé. » A voir ce vendredi à Bruxelles si le travail a payé...

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