Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 15 août 2024 à 13h44
Fraîchement auréolé avec l'équipe de France de volley d'un deuxième titre olympique consécutif, Jean Patry ouvre dans le journal Le Parisien la boîte à souvenirs de ces Jeux Olympiques de Paris 2024 en tout point exceptionnel pour lui. Le pointu des Bleus avoue qu'il n'est toujours pas redescendu de son nuage.
A Vialas, la petite commune de Lozère nichée au cœur des Cévennes où il prend le temps de couper chaque été auprès de ses proches, Jean Patry avait déjà été accueilli en héros il y a trois ans après sa médaille d'or de Tokyo. Le chouchou local, sacré pour la deuxième fois de suite avec les Bleus, il y a quelques jours à domicile lors de ces JO de Paris 2024 qui ont permis à l'équipe de France de rafler 64 médailles, a encore eu droit à une réception plus grandiose cette fois. "En 2021 après Tokyo, tout le village m'avait accueilli avec des banderoles et des fumigènes. Là, ils ont remis ça mais en encore plus grand", explique le pointu de cette équipe de France montée de nouveau au sommet de l'Olympe pour le journal Le Parisien, où il a accepté de revenir sur tous les moments incroyables qu'il a vécus dans la capitale pendant ces deux semaines de rêve. A commencer par l'ambiance du Club France que le joueur de Galatasaray n'est pas prêt d'oublier. "Au Club France, c'était incroyable."
Patry : "Au Club France, c'était incroyable"
Le natif de Montpellier se rappellera à tout jamais également de cette finale, ayant tourné comme la demi-finale à la démonstration pour ces Bleus injouables après la frayeur en quarts de finale contre l'Allemagne. Patry révèle qu'il n'était pourtant pas au meilleur de sa forme contre la Pologne, mais la présence d'un invité pas comme les autres lui a permis d'oublier ce petit virus qui le diminuait. "J'étais un peu malade, mais il y avait Zizou dans les tribunes, on ne pouvait pas passer à côté." Le légendaire champion du monde 98 avec les Bleus du football a donné de la voix pour aider les volleyeurs tricolores à triompher de nouveau. Il n'était pas le seul. Pour l'immense pointu français (NDLR : il mesure près de 2,10 m), qui regrette juste d'avoir dû abandonner son porte-manteau fétiche ("José, on a dû le laisser malheureusement, mais on a passé un bon moment avec lui"), son équipe n'aurait en effet jamais réussi ce doublé historique sans l'appui de ce public extraordinaire. "Ça a été la clé de nos JO, j'en suis persuadé."