Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 15 juillet 2024 à 11h14
Yannick Noah, dernier vainqueur masculin français de Roland-Garros, à allumé le chaudron à l'Hôtel de Ville dimanche soir lors du passage de la flamme olympique à Paris, à moins de deux semaines des Jeux Olympiques.
Alors que c'est le champion du monde 1998 Thierry Henry, également sélectionneur de l'équipe de France olympique de football, qui était le premier relayeur de la flamme olympique dimanche lors de son passage dans la capitale, à 12 jours de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris, un autre grand nom du sport français a eu l'honneur d'allumer le chaudron à l'Hôtel de Ville : Yannick Noah. Le dernier vainqueur tricolore masculin à Roland-Garros, en 1983, qui est capitaine de l'équipe de France de tennis-fauteuil pour les Jeux Paralympiques, s'est dit, au micro de France Télévisions, "très honoré d'être là devant vous tous. Faire partie des 10 000 porteurs de flamme, c'est un honneur, je vous remercie pour l'invitation, a-t-il d'abord expliqué. En allumant le chaudron, j'ai été totalement pris d'émotion. Je me suis dit « Qu'est-ce que je fous là ! » J'ai regardé Anne Hidalgo et Tony Estanguet en me demandant ce qu'il leur avait pris de me proposer ça. J'étais totalement perdu. Je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi beau."
"La magie a opéré"
Une belle conclusion à ce 14 juillet historique, qui a vu la flamme olympique parcourir la capitale de 13h à 23h et passer par des lieux mythiques, comme l'avenue des Champs-Elysées ou le musée du Louvre. Parmi les 220 porteurs de la flamme à Paris, de nombreux sportifs, comme le footballeur champion du monde 2018 Blaise Matuidi, les basketteurs Rudy Gobert et Nicolas Batum, les athlètes Valérie Frehaut et Sasha Zhoya, l'escrimeur Enzo Lefort ou l'ex-boxeur Brahim Asloum, champion olympique en 2000, ainsi que des sportifs handisports, à l'image de Luca Platania Parisi (para escrime), Tanguy de la Forest (para tir) ou Frédéric Pasquier (hand fauteuil). Pour Tony Estanguet, "la magie a opéré". "On est ravis et enthousiaste. On sent que se rapproche on sent cette énergie qui monte, la ferveur aussi. Ça fait du bien, des moments comme permettent de recharger les batteries et confirment que nous sommes dans la bonne direction", a déclaré le président du comité d'organisation.