Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 10 août 2024 à 15h16
Découvrez nos tops et nos flops à l'issue du sacre olympique des Bleus contre la Pologne (3-0) samedi.
Les tops
Earvin Ngapeth
D'abord (à peine) plus en retrait, la star des Bleus a sorti ses habits de feu lorsque ça compte le plus, comme toujours, c'est-à-dire en fin de match : d'abord avec sa petite spéciale dos au filet pour le 14-12, puis sur une défense exceptionnelle en ligne de fond sur le point amenant à 17-17, ou encore sur un enchaînement réception dingue et feinte de passe décisive pour le 20-18. Exceptionnel.
Jean Patry
Plus régulier tout au long de cette finale, il avait déjà été énorme en claquant la balle de set pour empocher la première manche. Sa fin de deuxième set a été plus monstrueuse encore, notamment en défense, avant d'enchaîner dès le début du troisième pour ce qui restera peut-être comme LE contre du tournoi face à Leon.
Trévor Clevenot
Lui aussi a su s'enflammer dès la fin de la première manche, sur ce petit ballon poussé parfaitement senti (19-13) et qui représente tant, aussi, la folie de nos Bleus dans les moments les plus bouillants. Mais c'est surtout sa fin de deuxième set qui restera dans les mémoires avec les trois derniers points pour lui, avec pour terminer un ace en roulette enchaîné avec une défense suivie au filet ! Magique.
Quentin Jouffroy
Le serveur fou, le facteur X des Bleus dans ce secteur en fin de match, a magnifié l'état de grâce de l'équipe de France au-delà de nos rêves les plus fous, pour permettre de conclure les deux derniers sets avec des séries dingues. Particulièrement au troisième où c'était le plus chaud, ce qui ne gâche évidemment rien au bonheur.
Le public
Zinedine Zidane, Teddy Riner, Tony Estanguet, le Premier ministre, la maire de Paris... Ils étaient beaucoup, et non des moindres, à ne pas s'y être trompés, et les 13 000 supporters ont tous été au rendez-vous dans une énième ambiance incandescente pour ce moment d'histoire.
Le flop
Wilfredo Leon
C'était l'immense crainte des Bleus, elle a été maîtrisée à la perfection. Le Cubain naturalisé n'a jamais (ou presque) réussi à trouver la faille face au bloc français surnaturel. Comme un symbole, c'est aussi lui, pourtant le meilleur serveur du monde, qui finit par valider la médaille d'or des Bleus en envoyant une dernière ogive dehors.