Aurélien Canot, Media365, publié le lundi 12 août 2024 à 10h04
Au lendemain du deuxième sacre olympique de rang de l'équipe de France de volley masculine, Trévenor Clévenot, qui faisaient partie des joueurs déjà titrés à Tokyo, peine encore à réaliser ce que ces Bleus, monstrueux pendant toute la compétition, sont parvenus à réussir. Le réceptionneur-attaquant essaie par ailleurs de livrer la recette de ce nouveau triomphe.
"Les mecs, ce que l'on vient de faire, c'est juste dingue !" Après que le Polonais Wilfredo Leon, meilleur serveur de la planète, a envoyé hors des limites ce service qu'il ne fallait pas rater, voici ce que Trévor Clévenot, alors champion olympique pour la deuxième fois de suite, a immédiatement lancé à ses coéquipiers, parvenus eux aussi pour la plupart à conserver leur médaille d'or ramenée de Tokyo. Deux jours plus tard, l'expérimenté réceptionneur-attaquant des Bleus, toujours sur un nuage, avoue qu'il lui est encore compliqué de se rendre compte de la portée de l'extraordinaire performance réussie par cette équipe de France stratosphérique pendant tout le tournoi. "J'ai du mal à réaliser. Quand je vois ces parois avec Nikola Karabatic, Usain Bolt, "Rafa" Nadal, Teddy Riner, c'est vraiment spécial. Et ce que l'on a fait là, c'est vraiment spécial. On est encore dans ce truc de se dire : "qu'est-ce qu'on a fait ?". C'est dur à réaliser, je pense que l'on va réaliser petit à petit au fur et à mesure des jours", a avoué Clévenot lors de son passage dans la Boîte à Médailles de la chaîne Sport en France en insistant bien que ce rêve de conserver leur titre olympique, Earvin Ngapeth et ses coéquipiers l'avaient en tête depuis un long moment.
Clévenot : "On est vraiment une famille"
"C'est vraiment incroyable. C'est un projet qui ne date pas de cet été mais de trois-quatre ans où on a envie de remettre le couvert pour ça, et le faire, c'est juste spécial et incroyable. Je pense que ça a fait rêver beaucoup de monde et on est très fier." Comme certain depuis le début que l'or n'allait pas échapper à cette phénoménale équipe de France - "On se regardait dans les yeux et on savait qu'on allait le faire, il y avait cette confiance entre nous, qui est juste folle, le coach qui croyait en nous et le public derrière nous" - y compris lors de ce fameux quart de finale qui avait vu les Tricolores se retrouver avec deux sets à remonter contre l'Allemagne - l'ancien joueur de Toulouse assure par ailleurs que l'amitié presque fraternelle qui lie tous les membres de ce groupe est tout sauf de façade. "C'est plus qu'une bande de potes, on est vraiment une famille. On le dit, on le répète, les gens nous disent que ce n'est pas possible, mais si, on est vraiment une famille. Ces mec-là, ils connaissent mes secrets, ils savent tout de moi comme je sais tout d'eux. Et on se respecte tellement pour ça que l'énergie qui se dégage sur le terrain est juste incroyable". Et a permis à l'équipe de France d'atteindre les sommets de nouveau. Même si Clévenot réalisera probablement plus tard.